En temps normal après un match, les services de la ville de Caen en charge des espaces verts dédiés aux pratiques sportives, s'y mettent à cinq pour remettre en état la pelouse du stade Michel d'Ornano, abîmée par les crampons des footballeurs. Mais en cet hiver 2015, "il nous faut être dix pendant deux jours minimum", assure Régis Duchemin, chef de l’équipe en charge de ce rectangle si décrié ces dernières semaines. Les causes sont faciles à pointer du doigt...
Régis Duchemin sur le chantier nécessaire
"Je suis heureux d'évoluer dans un grand club comme Malherbe", assure le défenseur Alaeddine Yahia arrivé en octobre dernier à Caen. "Mais nous disposons d'une pelouse indigne de la Ligue 1, ce qui est également vrai pour notre centre d'entraînement." Pour les techniciens de la ville, les Jeux équestres mondiaux qui se sont déroulés en partie dans l'enceinte malherbiste, ne sont pas la seule raison expliquant le mauvais état actuel du terrain. "Le dernier substrat de culture date de 1999 et il était de toute manière à bout de course." La pelouse provisoire actuelle sautera fin mai, pour un mois de travaux au minimum.
Régis Duchemin au sujet du substrat de culture
En septembre dernier, la durée du chantier étant trop courte après les JEM, il avait été décidé de se contenter d'un déplaquage de la pelouse morte sous les sabots et de reposer un rectangle vert provisoire. Les températures actuelles entraînant une régression des pousses, la pelouse peine à se régénérer. Chaque appui ou tacle un peu forcé provoque une cicatrice.
Régis Duchemin et la météo actuelle
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.