François Hollande et le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi demandent une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies et "de nouvelles mesures" contre l'organisation Etat islamique (EI), après un entretien téléphonique entre les deux chefs d'Etat.
"Les deux chefs d'Etat ont évoqué la situation en Libye et l'extension des opérations de Daech dans ce pays. Ils ont souligné l'importance que le Conseil de sécurité se réunisse et que la communauté internationale prenne de nouvelles mesures pour faire face à ce danger. Ils ont affirmé leur volonté d'?uvrer pour la paix et la sécurité, dans la région et sont convenus de poursuivre leur concertation dans ce but", indique le communiqué de l'Elysée.
Le président français a renouvelé à son homologue égyptien "l'expression de sa solidarité après l'assassinat de 21 ressortissants égyptiens en Libye" par l'EI, selon le communiqué de l'Elysée publié lundi, jour de la signature au Caire d'un accord bilatéral sur la fourniture par la France d'avions Rafale à l'Egypte.
Le président égyptien avait souhaité joindre d'urgence lundi matin M. Hollande, premier chef d'Etat étranger à s'entretenir avec lui après l'assassinat des otages égyptiens de "Daech" en Libye, selon l'entourage du chef de l'Etat.
Les avions de combat égyptiens ont bombardé lundi des positions de l'Etat islamique (EI) en Libye quelques heures après la revendication par cette organisation jihadiste de la décapitation de 21 chrétiens coptes égyptiens.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian se rend lundi au Caire pour signer la première vente du Rafale à l?exportation, une consécration pour ce fleuron aéronautique français qui souligne aussi le soutien de Paris au président égyptien al-Sissi dans un contexte géopolitique tendu.
Dans le même temps, le chef de la diplomatie égyptienne a annoncé qu'il se rendait à un sommet antiterroriste à Washington avec l'intention de plaider pour une "intervention ferme" en Libye, où l'Etat islamique a revendiqué la décapitation de 21 chrétiens égyptiens.
Sameh Shoukry "se rend à Washington pour participer à un sommet antiterroriste du 18 au 20 février, pour y affirmer la position de l'Egypte face au terrorisme: laisser la situation en l'état en Libye sans une intervention ferme pour y stopper la progression des organisations terroristes représenterait une menace claire pour le sécurité internationale et la paix", indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
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