Prévisions budgétaires, politique des transports, gestion de l'eau, rémunération des fonctionnaires d'outre-mer Voici les principaux constats et recommandations du rapport annuel de la Cour des comptes, publié mercredi.
BUDGET
La réduction du déficit public de 4,4% du Produit intérieur brut en 2014 à 4,1% en 2015 est "un objectif dont la réalisation est incertaine", la prévision d'inflation du gouvernement (+0,9%) étant jugée trop optimiste et son programme d'économies - 21 milliards d'euros - souffrant d'"approximations" et d'"imprécisions".
TRANSPORTS
- Pour rétablir l'équilibre économique des transports publics urbains, la Cour recommande notamment d'augmenter la productivité des agents, mais aussi des hausses de tarifs et un renforcement de la lutte contre la fraude.
- Les trains Intercités doivent être préservés, mais au prix d'un "recentrage sur des liaisons rapides de moyenne et longue distance", les lignes les moins fréquentées et les moins rentables pouvant être remplacées par "des liaisons routières moins coûteuses".
- La viabilité des aéroports de Dijon et de Dôle "n'est pas démontrée", l'offre n'étant pas pertinente "au regard de la faiblesse du bassin de chalandise", affirment les magistrats, qui demandent l'arrêt des subventions à la plateforme du Jura.
EAU
Les agences de l'eau, qui collectent les redevances auprès des utilisateurs, sont accusées de négliger le principe pollueur-payeur en taxant trop faiblement les agriculteurs et les industriels au détriment des particuliers.
ELECTRICITE
Les particuliers sont "insuffisamment informés" sur l'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité et sur les offres alternatives à celles d'EDF, estiment les magistrats, qui recommandent en outre une plus grande indépendance de gestion pour ERDF, qui gère le réseau de distribution.
FONCTIONNAIRES
- Les compléments de salaires des fonctionnaires civils en poste outre-mer coûtent près de 1,2 milliard d'euros par an, pas entièrement justifiés par le coût de la vie et reposant sur un "inextricable maquis" de textes réglementaires.
- Le projet de logiciel de paye unique des 2,7 millions d'agents de l'Etat, abandonné en mars 2014, a été "un échec coûteux" évalué à 346 millions d'euros et laisse "des incertitudes persistantes sur le devenir de la chaîne de paie".
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