Elbeuf : pas d'apologie du terrorisme pour le présumé djihadiste

Cet homme, déjà soupçonné d'être lié à des filières djihadistes, avait menacé les policiers qui lui demandaient d'enlever sa voiture stationnée devant le commissariat. "Nous aussi nous avons des kalach", "le sang va encore couler", "ça ne vous a pas suffi de vous faire tuer", avait notamment proféré le prévenu, moins d'une semaine après les attentats qui avaient ensanglanté Paris.

Au tribunal, le prévenu a assuré que ses propos avaient été déformés. Le parquet a demandé quatre mois de prison ferme mais le tribunal en a décidé autrement, jugeant qu'il n'y avait pas là d'apologie du terrorisme mais seulement un outrage à agent et menace de mort. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve d'une durée de cinq ans.

Avec AFP.