La France pourra "sans doute" faire mieux que 1% de croissance en 2015, compte tenu notamment de la conjoncture internationale et des réformes engagées, a estimé jeudi le Premier ministre Manuel Valls.
"Ce (jeudi) matin, les prévisions de croissance de la France ont été confirmées par la Commission européenne: 1% en 2015, et sans doute pourrons-nous faire encore mieux dans une conjoncture internationale marquée par la baisse de l'euro, la baisse des taux d'intérêt, et la baisse du prix du pétrole, mais aussi parce que nous avons engagé pleinement le pacte de responsabilité et de solidarité", a déclaré M. Valls, lors d'un déplacement à Sochaux (Doubs).
"Nous sommes en train de retrouver de la confiance et aussi une prévision de croissance meilleure, 1,6 %, 1,8% pour l'année 2016", a-t-il précisé.
"Nous sommes dans un dialogue de très grande qualité avec la Commission (européenne), comme il se doit, mais nous, nous tenons nos objectifs et de croissance et de réduction des déficits", a-t-il souligné, comme l'avait déjà fait dans l'après-midi le ministre des Finances Michel Sapin.
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a regretté jeudi que l'effort actuel de réduction du déficit à seulement 0,3 point du produit intérieur brut (PIB) en termes structurels, soit "significativement en-deçà de l'effort minimum" demandé par Bruxelles, qui est de 0,5 point.
Mais M. Sapin a assuré de son côté que la France tiendrait son engagement d'une "diminution de 0,5" point du PIB de son déficit structurel, c'est-à-dire hors effets de la conjoncture.
M. Valls était à Sochaux pour visiter l'usine PSA et soutenir le candidat PS Frédéric Barbier à la législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs, où s'annonce dimanche un duel serré au deuxième tour entre le PS et le FN.
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