Lors de ce bureau politique qui s'est tenu mardi 3 février, les responsables UMP ont débattu pour adopter l'un des deux textes : l'un confirme la doctrine du "ni-ni" et conseille donc aux électeurs UMP de s'abstenir ou de voter blanc, l'autre insiste sur la "liberté de vote". Autrement dit, pas de consignes et des électeurs qui votent PS, FN ou s'abstiennent sans volonté venue d'en haut.
Françoise Guégot s'est prononcée sur ce dernier texte, "laissant la liberté aux électeurs du Doubs de choisir quoiqu'il en soit leur nouveau député et sans tenir compte de consignes de vote d'où qu'elles viennent." Une position qui n'a finalement pas été adoptée par le bureau politique : 22 membres ont voté pour le premier texte, 19 pour le second.
Pas de désaveu pour Nicolas Sarkozy ?
Par ailleurs, la secrétaire nationale de l'UMP réfute le "soi-disant désaveu" de Nicolas Sarkozy. Selon elle, le président de l'UMP a rédigé les deux textes : "Ils ont été débattus, sans invective et de manière constructive. Celui qui a été adopté est tout autant le sien que celui qui ne l'a pas été."
Un sondage Ifop-Fiducial paru ce matin montre que 50% des électeurs UMP de la circonscription du Doubs en jeu dimanche prochain respecteraient le texte adopté et ne se prononceraient ni pour le candidat PS, ni pour la candidate FN. 26% porteraient leurs voix sur le socialiste, 24 % sur la candidate FN pour une victoire finale du candidat de gauche.
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