Les administrateurs de Caen la mer traînent comme un boulet l'emprunt contracté auprès de la Dexia pour financer les travaux d'assainissement de la station d'épuration du nouveau monde à Mondeville. "Heureusement, il s'agit du seul emprunt toxique de la collectivité", tempère Charles-Henry Bouvet, directeur général adjoint en charge des finances. Le 15 janvier dernier, la banque nationale suisse a décidé de se rapprocher de la parité entre son franc et l'euro, près de 20% en dessous de sa valeur des mois précédents.
Cette décision devrait à nouveau impacter le remboursement de l'emprunt contracté par Caen la mer, le taux étant indexé sur cette devise. Caen la mer souhaite le renégocier. "Nous avons saisi en octobre dernier la Société de financement local, la structure de refinancement de Dexia, après avoir ouvert un contentieux il y a un an. Nous attendons une réponse avant la fin du mois de mars". Le tribunal de Grande instance de Paris suit le dossier.
Caen doit préparer sa défense
La fin de cet engagement pourrait se traduire par le versement de 4 à 5 millions d'euros d'indemnités, dont 30% pourraient être pris en charge par l'Etat. "Ça serait toujours mieux que de voir le taux atteindre des sommets et nous contraindre à payer de lourds remboursements." A l'heure actuelle, Caen la mer doit se soumettre à un taux de remboursement autour de 20%, alors que les banques proposent en moyenne des prêts à 5% pour ce type d'opérations. Aujourd'hui, 8 des 12 millions empruntés restent à rembourser d'ici 2033, sans compter les intérêts d'emprunt qui sont donc variable. Le prochain versement aura lieu le 1er décembre prochain. Caen la mer a donc le temps de préparer sa défense.
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