La Bourse de Paris restait dynamique à la mi-journée (+1,23%), après avoir brièvement franchi le seuil symbolique des 4.700 points, toujours portée par un regain d'optimisme concernant les tractations autour de la dette grecque.
A 12H02 (11H02 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 57,05 points à 4.684,72 points, et évoluait ainsi à son plus haut niveau depuis la mi-juin, dans un volume d'échanges de 1,5 milliard. La veille, il avait fini en hausse de 0,51%.
"La négociation sur la dette grecque" et le fait qu'il y ait "apparemment une volonté de dialogue entre la Grèce et ses partenaires constitue la base de la montée du marché", a résumé Xavier de Villepion, un vendeur d'actions de HPC.
"Le lien avec la Grèce n'est pas rompu, les choses se présentent mieux que prévu, et le marché grec a effacé la baisse électorale", a-t-il complété.
Les nouveaux dirigeants grecs poursuivent leur offensive diplomatique visant à rallier des soutiens pour renégocier la dette de plus de 300 milliards d'euros (près de 175% du PIB) du pays avec la zone euro.
En tournée européenne, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a évoqué, dans le Financial Times publié ce mardi, "un programme d'échange de dettes" incluant des obligations indexées sur la croissance.
La cote parisienne est également soutenue par "les mesures annoncées par Mario Draghi qui étaient au-dessus des attentes", lors de la dernière réunion du 22 janvier de la Banque centrale européenne, ainsi que le "rebond des prix du pétrole", a-t-il poursuivi.
"Tout cela fait que le marché reprend confiance et que les plus fortes progressions se font sur le secteur bancaire, les valeurs ultracycliques (très sensibles à la conjoncture, ndlr) et en particulier celles liées aux matières premières et au pétrole qui avaient été massacrées par la baisse des cours du brut", a-t-il ajouté.
Du côté des indicateurs, les États-Unis doivent également publier leurs commandes industrielles pour décembre. Les ventes automobiles en janvier sont aussi au programme.
Sur le terrain des valeurs, les groupes pétroliers et parapétroliers étaient très recherchés, à l'instar de Vallourec (+5,57% à 21,70 euros), Technip (+2,93% 55,18 euros) ou Total (+2,86% à 48,35 euros).
Les bancaires se portaient aussi très bien, Société Générale prenant 3,60% à 37,36 euros, BNP Paribas 1,20% à 47,76 euros et Crédit Agricole 2,11% à 10,88 euros.
Les valeurs cycliques évoluaient également dans les premières places du SBF 120, Gemalto progressant de 4,32% à 65,87 euros ou Peugeot de 3,94% à 13,19 euros.
Areva perdait 1,48% à 9,65 euros, pénalisé par la perspective de dépréciations d'actifs et de provisions pour des pertes liées à l'exécution de certains contrats, même si le groupe a fait état d'un chiffre d'affaires un peu meilleur que prévu en 2014.
Remy Cointreau progressait de 2,60% à 67,39 euros, dans la foulée de l'annonce de l'émission par Orpar, holding de la famille Dubreuil qui contrôle le groupe de spiritueux, d'obligations échangeables en actions de la société.
Genticel bondissait de 7,35% à 8,32 euros, porté par l'annonce de la conclusion d'un accord de licence pour l'utilisation de sa technologie Vaxiclase avec le Serum Institute of India, avec à la clé des paiements pouvant aller jusqu'à 57 millions de dollars et des royalties.
Cafom s'élevait aussi fortement de 11,48% à 10,20 euros soutenu par la nette réduction de ses pertes à l'issue de son exercice décalé 2013/14 et la forte hausse de ses ventes fin 2014.
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