« En quelque mois, nous avons composé, enregistré, mixé la bande originale du film d’Alex Lutz, enregistré l’album de notre groupe et mixé d’autres albums normands notamment celui de H comme Arnaud et d'Amélie Affagard » témoigne Vincent. Un travail de titan qui va enfin trouver sa récompense avec la scène du Trianon le 13 février prochain.
Comment s’est passée l’écriture de la Bande Originale du Film d’Alex Lutz, Le talent de mes amis dont la sortie est prévue en mai prochain?
« C’est la première fois que nous travaillons sur une bande originale de film. Auparavant nous avions eu l’occasion d’enregistrer des reprises pour animer le one woman show d’Alexandra Lamy puis nous avions composé une bande son pour son dvd live à l’Olympia; des chansons très modernes dans l’esprit des Black Eyed Peas. Pour Alex Lutz, c’était un tout autre défi : le film n’était pas encore monté qu’il fallait déjà commencer l’écriture de la musique. Or la musique doit être calée avec l’action, il a donc fallu reprendre maintes fois l’écriture au fur à mesure des étapes du montage. La première chose à faire est bien évidemment de lire le scénario et de définir avec le réalisateur ses désirs, le rythme et l’émotion à suggérer. Alex Lutz aurait voulu beaucoup de piano arpégé mais a finalement opté pour une musique plus énergique et électrique. La bande-son qui en résulte est très éclectique. Dans notre album figure une des chansons du film : Second Chance, la plus british pop que nous ayons jamais écrit. Cette chanson a été imaginée pour l’album de Joad au départ puis Alex Lutz a souhaité qu’elle figure dans son film. Il nous aura fallu 5 mois de travail pour finaliser le projet alors que dans un même temps nous enregistrions notre nouvel album ».
Comment est né le nouvel album de Joad : Avec infiniment plus de sagesse ?
« Depuis 2010, nous publions un album par an. Pour celui-ci nous avons eu le désir de mixer des univers très différents. Chaque disque est une évolution. A ses débuts en 2010, le groupe était un trio très rock qui s’est étoffé au fur à mesure, jusqu’à cette version orchestrale de 2013 au théâtre de l’écho du Robec avec cordes et cuivres qui a eu beaucoup de succès. Sur la scène du Trianon, en plus des cinq musiciens de Joad- Blandine Champion, Loïc Ropars, Romain Greffe, Greg Fugen et moi-même- trois cuivres viendront donner une note plus brillante à l’ensemble."
Quel est le style de cet album ?
« Romain et moi écrivons ensemble les morceaux, mais ceux-ci sont enrichis par nos univers respectifs : tous les membres du groupes ont leur place dans les arrangements. Avec un morceau très folk, Je fauche de l’air où l’on peut entendre du banjo mais également un flow rap sur Où va le monde, on a voulu cette fois montrer différentes facettes du groupe avec des univers très variés. On ose aujourd’hui se faire plaisir. »
Tes textes sont toujours très travaillés, à la fois fluides et musicaux, intelligents et intemporels, quels sont tes sujets préférés ?
« Je dresse un état des lieux, un ras le bol de la médiocrité ambiante, ces textes sont parfois un peu nostalgiques même si la musique, elle, est énergique. Suite aux évènements certains textes écrits l’année passé ont pris un nouveau sens notamment Il suffit de presque rien. Cette chanson, je l’ai écrite pour nos enfant, elle parle de barbarie et de guerre et c’est presque une injonction pour la génération future à faire mieux, à réparer nos erreurs. »
Vendredi 13 février, à 20h30. Le Trianon Transatlantique à Sotteville-lès-Rouen. Tarifs 8 à 16E. Tél. 02 35 73 95 15 album en vente pour la première fois le soir du concert 12E
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