Sa mère s'était inquiétée de sa disparition, mais les gendarmes ne l'ont pas trouvée. Elle aurait sauté pied nus par la fenêtre de chez son concubin pour s’échapper. Les faits se sont déroulés le 7 mai 2013 à Vimoutiers : il l'aurait frappé à coups de poings, à coups de bâton, l'aurait menacé avec une arme car elle l'aurait trompé...
Même s'il est décrit par sa famille comme un gros nounours placide, l'accusé, ancien héroïnomane, alcoolique, a déjà été condamné à plusieurs reprises par la justice, pour des violences.
L'une de ses anciennes compagnes, avec qui il a eu un fils aujourd’hui âgé d'une dizaine d'année, décrit aussi des violences, des insultes, une paranoïa due à l'usage de stupéfiants. Son contexte familial ne l'a pas aidé: son père était trafiquant de drogue en région parisienne. Il est arrivé à Vimoutiers dans les années 2000. Son père, malade, s'était retiré dans sa résidence secondaire, près de là.
Depuis le 12 mai 2013, l'accusé est détenu. Visiblement pas toujours très clair dans sa tête, il a écrit à Christiane Taubira, il demande la révocation de l'avocat général. Affable à la barre, il reconnaît les violences conjugales mais il nie le viol et la séquestration.
L'accusé, actuellement en grève de la faim, encourt 20 ans de réclusion criminelle et 150.000€ d'amende. Le verdict est attendu mardi soir 27 janvier.
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