François Hollande a reçu dimanche pendant près de deux heures et demie à l'Elysée les familles des victimes des attentats perpétrés du 7 au 9 janvier à Paris, les assurant que l'Etat serait "toujours à (leurs) côtés".
La rencontre, qui s'est déroulée totalement à huis clos, a réuni à la fois les familles et les proches des 17 personnes tuées lors de ces attaques, les blessés et les ex-otages, soit au total plus de 200 personnes, arrivées par cars vers 11H00 au palais présidentiel.
Manuel Valls était également présent, ainsi que plusieurs membres du gouvernement : Bernard Cazeneuve (Intérieur), Christiane Taubira (Justice), Fleur Pellerin (communication), Ségolène Royal (Ecologie), François Rebsamen (Travail), George Pau-Langevin (Outre-mer).
"La République ne vous doit pas simplement de la reconnaissance, elle vous doit une solidarité, un appui, un soutien. Un mot résume ce qu'elle vous doit : la fraternité" et celle-ci "doit être là aujourd'hui, pour vous", a déclaré le chef de l'Etat, lors d'une longue intervention, dans laquelle il a rendu hommage à chacune des victimes des attaques contre Charlie Hebdo et la supérette casher, ainsi qu'à la policière municipale tuée à Montrouge.
"Vous avez inhumé vos proches dans les formes que vous avez voulues. Dans toutes les cérémonies, le gouvernement, l'Etat a tenu à être là, parmi vos amis, parmi vos proches. Et l'Etat sera demain encore là pour vous accompagner. Les membres du gouvernement, les grandes administrations seront toujours là, à vos côtés", a-t-il assuré, selon la retranscription de son intervention, transmise à l'AFP.
"Je sais les doutes qui existent", a aussi souligné le chef de l'Etat alors que les attentats ont provoqué un regain d'inquiétude chez les juifs de France, dont quatre ont été tués Porte de Vincennes.
Mais "vous êtes ici dans votre pays et vous devez y rester si vous en faites le choix et nous, nous devons vous garantir la sûreté et la sécurité", a poursuivi le président de la République.
Le procureur de Paris François Molins, le secrétaire général du ministère de la Justice Eric Lucas, la directrice du Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d'autres Infractions (FGTI) Nathalie Faussat, la déléguée au terrorisme au sein de la Fédération nationale des victimes d'attentats et de catastrophes collectives (Fenvac) Françoise Rudetzki sont ensuite intervenus.
Et un long échange s'est engagé avec les familles, portant autant sur les circonstances des décès et le déroulement de l'enquête, que sur les mesures de sécurité à prendre pour que de tels drames ne se reproduisent plus, a indiqué l'entourage de M. Hollande.
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