L'objectif affiché par le gouvernement dans son plan de développement des énergies renouvelables - l'installation d'une puissance de 6000 MW en énergie marine renouvelable en 2020 - impose l'identification de nouvelles zones où des éoliennes posées comme flottantes pourront prendre place.
Cette identification passe par une étude du Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'engagement ainsi que par un examen du Réseau de Transport d'électricité qui évalue les potentiels de raccordement.
Le préfet de la région Haute-Normandie Pierre-Henry Maccioni et le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord lancent à cet effet une grande concertation en région, avec des réunions, des consultations du publics, des travaux du Conseil maritime de façade. Les résultats de ces travaux conjoints seront adressés au ministère en avril 2015.
Alors que les premiers projets d'implantation d'éoliennes en mer au large des côtes seinomarines a provoqué l'opposition des pêcheurs, Pierre-Henry Maccionni annonce que "toutes les remarques des acteurs seront transmises" dans le rapport adressé au ministère. Reste à savoir de quel poids les remarques pèseront dans les choix finaux.
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