Vous l’ignoriez peut-être, le clos-Masure est « un des fleurons de notre identité Seinomarine », déclare Nicolas Rouly, président du département. Des recherches scientifiques ont permis de démontrer l’interaction importante homme/nature dans ces habitats, et leur adaptabilité au développement urbain et économique. C’est donc dans la catégorie des paysages culturels évolutifs et vivants que le clos-masure pourrait être inscrit.
Une singularité du paysage cauchois
Les démarches seront longues et pourraient prendre une dizaine d’année. A ce jour, Il reste encore une analyse et un recensement des clos-masure en Seine-Maritime avant d’établir un premier dossier pour avis. La motivation est forte au département : « Ce n’est pas une course pour l’économie ni la reconnaissance, précise Nicolas Rouly, il n’y a pas d’enjeux touristique. Simplement, on vit à côté ou avec quelque chose qui a trop longtemps été ignoré. Le clos est une singularité du paysage cauchois. »
Que l’on se rassure : l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO n’empêchera pas l’évolution et l’adaptation naturelle de ce qui fait aujourd’hui partie de l’identité de la Seine-Maritime.
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