La Cour d’appel de Caen a annulé aujourd’hui la décision rendue le 13 mai 2014 par le Tribunal de Grande Instance d’Argentan qui condamnait GDE pour gestion de déchets de pneumatiques sans agrément. "Depuis plus d'un an, toutes les décisions de Cour d'appel dans les différents procès auxquels nous avons dû faire face, nous ont donné raison", a ainsi exposé Hugues Moutouh, directeur général délégué de GDE, suite à l'annulation par la Justice mercredi matin, de fermer le site de Nonant-le-Pin, dont le blocage par des opposants a duré plus d'un an. Site qui n'a pour l'instant fonctionné que 48 heures. "Les arguments des opposants assurant que nous polluons le site ne sont basés sur aucune analyse scientifique issue d'un laboratoire indépendant, et d'ailleurs les expertises judiciaires ont prouvé que nous ne générons pas de pollution".
Au sujet de la pollution
La société GDE appelle "l’ensemble des parties à l’apaisement et au dialogue, car il est temps que cesse cet acharnement procédurier qui représente un coût croissant et injustifié pour GDE et pour la collectivité. Nous voulons juste travailler !"
Appel au dialogue
Des procédures d'indemnisation lancées par GDE, à la fois contre les opposants mais aussi et surtout contre l'Etat sont en cours. L'entreprise dont le siège est basé à Rocquancourt réclame 20 millions d'euros à ce titre.
Le site ne pourra cependant pas rouvrir ces prochaines semaines. "Des études sont en cours pour permettre un état des lieux précis, les bassins ayant été largement altéré à cause du blocage. Et il nous faudra donc un peu de temps pour assurer la remise en l'état du site", précise Hugues Moutouh.
Impossibilité de rouvrir immédiatement
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