La prise d'otages du supermarché casher de l'Est de Paris le 9 janvier par Amédy Coulibaly, lors de laquelle quatre personnes ont trouvé la mort, n'a probablement "pas été improvisée", a estimé mercredi le procureur de Paris.
"Il y a un certain nombre d'éléments dans le dossier, que je ne veux pas vous préciser, qui laissent penser que la cible n'a pas été improvisée le 9 au matin", a répondu lors d'une conférence de presse François Molins, interrogé sur de possibles repérages effectués les jours ayant précédé l'attaque de l'Hyper Casher par Amédy Coulibaly.
Ce dernier a péri lors de l'assaut donné contre ce commerce de la Porte de Vincennes.
La veille, Amédy Coulibaly avait assassiné une policière à Montrouge.
"On n'est pas dans la tête des terroristes", a déclaré M. Molins aux journalistes qui l'interrogeaient sur la cible que pouvait viser le tueur dans cette commune des Hauts-de-Seine.
"On ne peut pas effectivement ignorer le fait qu'à proximité quasi immédiate de la scène de l'assassinat de cette pauvre policière, il y a une école juive, donc là aussi la question se pose", a ajouté le haut magistrat.
L'établissement voisin du lieu de la fusillade est l'école Yaguel Yaacov de Montrouge.
François Molins a indiqué lors de son point presse qu'un "lien formel" avait été établi "entre l'un des fusils d?assaut Kalachnikov découverts dans l?Hyper Casher et des étuis percutés à Montrouge".
L'ADN d'Amédy Coulibaly a par ailleurs été recueilli sur une cagoule retrouvée à Montrouge.
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