Près de 2.500 leaders économiques et politiques commencent à Davos quatre jours de débats sur l'avenir du monde, dans l'ombre de la menace jihadiste sur l'Europe, les tensions en Ukraine et les incertitudes qui pèsent sur une économie mondiale en ralentissement.
Ce forum s'ouvre quelques jours après des attentats jihadistes en France et des coups de filet des forces antiterroristes un peu partout en Europe.
La récente poussée de fièvre en Ukraine, où Kiev a accusé mardi la Russie d'attaquer ses soldats, sera aussi dans les esprits des participants. Le président ukrainien Petro Porochenko doit intervenir en tribune à 14H30 GMT.
Comme chaque année depuis plus de 40 ans, les hommes et quelques femmes parmi les plus puissants du monde réunis dans la bourgade enneigée de Davos, transformée en camp retranché, vont aussi beaucoup parler économie.
Le FMI a abaissé mardi ses prévisions pour la croissance mondiale en 2015 et 2016, alors que l'économie chinoise est en ralentissement et que la zone euro est la proie d'incertitudes, notamment en raison des élections grecques de dimanche qui pourraient voir la victoire du parti anti-austérité Syriza.
Un éventuel programme de rachats d'actifs qui pourrait être annoncé jeudi par la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir une économie et une inflation en zone euro trop faible sera aussi au menu des participants.
De nombreux chefs d'Etat ou de gouvernements sont attendus pour cette 45e édition du World Economic Forum (WEF), comme l'italien Matteo Renzi, qui doit d'exprimer mercredi à 10H30 GMT, ou le Premier ministre chinois Li Keqiang à 16H45 GMT.
Le président français François Hollande sera aussi présent, ainsi que l'habituelle cohorte de banquiers centraux et chefs d'entreprises du monde entier qui se réunissent pour réfléchir, deviser et étendre leur réseau de contacts.
A l'unisson des grands organismes comme le FMI, les chefs d'entreprises interrogés par le cabinet PWC sont moins optimistes qu'auparavant pour l'année 2015, d'après un sondage révélé mardi soir.
Le volet énergétique risque aussi d'être important avec des cours du pétrole particulièrement bas. C'est un problème pour les pays producteurs, mais l'impact sur l'économie mondiale est globalement positif.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) Abdallah El-Badri, doit participer à une séance de discussions à partir de 13h30 GMT.
"Nous estimons que l'impact des prix du pétrole est légèrement positif pour l'économie mondiale", a commenté pour l'AFP le chef économiste du cabinet IHS, Nariman Behravesh.
Différents artistes et têtes couronnées seront aussi là, dont le Prince Andrew, qui fait face en Grande-Bretagne à des accusations d'abus sexuels sur mineur.
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