Les négociations salariales dans le transport routier se sont conclues mardi soir "sur un constat d'échec", a indiqué à l'AFP la Fédération nationale des transports routiers, les entreprises n'étant "pas en capacité" de répondre aux revendications des syndicats.
"Toute la partie patronale a quitté la salle (des négociations) avec la CFDT", premier syndicat de la profession, a précisé Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR.
"Les entreprises ne sont pas en capacité d'accorder des revalorisations à hauteur de 5%" pour l'ensemble des salariés, comme l'exigeaient les syndicats, a-t-il dit.
Les chambres patronales s'étaient présentées mardi matin au siège de la Direction générale du Travail, à Paris, avec des "propositions améliorées", selon M. Paulissen. A savoir, une augmentation de 2% pour les coefficients les plus bas de la convention collective et de 1% pour les cadres.
"On est allé jusqu'au bout des négociations mais il y a un moment où il faut constater l'échec", a ajouté le délégué général de la FNTR, concluant que le "dialogue n'a pas permis de déboucher sur une solution".
Contacté, le secrétaire général de la CGT Jérôme Vérité a indiqué qu'aucune décision n'avait encore été prise par l'intersyndicale (CGT, FO, CFTC et CFE-CGC), à l'origine de la grève en cours depuis dimanche soir.
La CFDT Transports avait décidé en fin de journée de "claquer la porte" des négociations, selon son secrétaire général, Thierry Cordier.
Le syndicat organisera mercredi une "conférence téléphonique en fin de matinée ou en début d'après-midi" avec ses adhérents pour décider d'une mobilisation ou non.
Selon M. Paulissen, "aucune nouvelle séance de négociation annuelle obligatoire n'est prévue" à l'heure actuelle.
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