Les sites concernés sont : Landelles-et-Coupigny, Le Tourneur, Saint-Remy-sur-Orne, Grancamp-Maisy, Caumont L'Eventé et Bonneville la Louvet. Trois autres casernes sont en sursis à Moyaux, Blangy-le-Château et Amfreville. Pour le président du Conseil général du Calvados, Jean-Léonce Dupont, "cette réflexion a pour but de rationnaliser les moyens, et de s'assurer que les casernes, sous la menace des sous-effectifs, peuvent assurer leur mission". Pour mieux comprendre sa position, il expose l'exemple de Landelles-et-Coupigny...
Jean-Léonce Dupont au sujet de la caserne de Landelles-et-Coupigny
Pour 2015, le Conseil général du Calvados a décidé de maintenir ses dépenses liées aux Sapeur Pompiers, à hauteur de 18,6 millions d'euros. L'un des rares postes à rester stables dans le budget 2015, les autres ayant plutôt tendance à être revus à la baisse. Dans le Calvados, une centaine de pompiers professionnels est logée en caserne, à Caen, Bayeux et Lisieux.
A Caen, le Conseil général entend s'appuyer sur les trois casernes actuelles à l'avenir. Mais une réflextion a été menée sur la caserne Canada, à proximité du centre-ville de Caen. "Nous avons posé la question de savoir s'il fallait la déplacer. La Ville semble vouloir laisser les effectifs et le matériel à cet emplacement, mais il se pourrait que le service nocturne soit abandonné", explique Jean-Léonce Dupont.
"Il est normal de procéder à des ajustements même si ces derniers peuvent générer des inquiétudes", avance Anne d'Ornano, conseillère régionale. "Je me souviens que lorsque qu'avait été mis en place le numéro 18, il y avait eu un tollé général, beaucoup craignant de ne plus pouvoir joindre leur caserne de proximité. Aujourd'hui, tout le monde connaît le numéro."
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