Après 7 ans de travail, Jean-Jacques Annaud est fier de présenter son nouveau long-métrage : Le dernier loup. Cinéaste de renom, auteur des film l’Ours et Deux frères, ce réalisateur perfectionniste à nouveau inspiré par le monde sauvage vient de donner naissance à un nouveau bijou du septième art. Film entièrement tourné en Mongolie, Le dernier loup évoque l’histoire d’une tribu mongole, leurs croyances animistes et leur cohabitation avec une meute de loup dans les superbes steppes de Mongolie au temps de la révolution culturelle.
Comment les loups ont été dressés ?
«Dans le film on voit trois générations de loups, c’est pourquoi il a été nécessaire de les élever longtemps avant le tournage. Mon éleveur est Andrew Simpson, un des plus grands spécialistes au monde pour le dressage de canidé. Les louveteaux ont été nourris au biberon. Il fallait les habituer à la présence de l’homme. Une meute de trente cinq loups a été dressée pour l’occasion, mais le héros de l’histoire est tout le temps joué par le même loup que l’on voit grandir au fil des saisons et qui était un acteur naturellement doué.»
Comment s’est passé le tournage ?
«Nous avons tourné pendant deux ans dans des conditions parfois extrêmes. L’hiver est très rude en Mongolie, il pouvait faire moins 30° et les rafales de vent avoisinaient les 60 km/h. Il y a eu notamment une scène d’hiver très difficile à faire où 250 chevaux sont pris au piège par la meute dans un blizzard terrible. 480 personnes ont été impliquées dans ce projet. Ce fut un véritable challenge technique que mon équipe très enthousiaste a su surmonter.»
Pourquoi avez-vous choisi de traiter de ce sujet ?
«Quand j’ai découvert le roman, je me suis tout de suite identifié à ce jeune homme chinois citadin, obligé de quitter la ville pour aller au contact des populations mongoles. J’ai surtout compris sa fascination pour les loups. Depuis la guerre du feu, mon intérêt pour les primates et pour le comportement animal n’a cessé de croître. L’attitude animale nous apprend à comprendre les comportements humains.»
Avez-vous eu des contacts avec l’auteur ?
«C’est lui qui m’a servi de guide pendant mes trois premières semaines en Mongolie. Il a été très coopératif dès le début et vient de m’envoyer un mail poignant pour me remercier. Ce n’était pas facile de résumer son livre de 500 pages, d’autant plus qu’il est en Chine un véritable best seller : c’est le deuxième livre lu après Le petit livre rouge !»
Quel contact aviez-vous avec le loup principal ?
«Chaleureux ! Notre première rencontre a été magique. C’était à l’époque le loup Alpha, c'est à dire le chef de meute mais il a tout de suite été doux avec moi. Chaque jour avant le tournage il fallait se prêter à une séance de léchage de 10 minutes ! J’ai même subi un french kiss de loup ! Les loups ont une langue extrêmement longue !»
Que deviendront les loups dressés ?
«Quoique loups de Mongolie, ils ont eu l’occasion de partir avec leur dresseur au Canada. La Chine a accordé cette autorisation malgré le fait que ce soit une espèce en voie de disparition car les autorités savaient qu’ils seraient bien traités. Aujourd’hui ils vivent dans le parc privé du dresseur et ils resteront en contact avec l’homme.»
Quelle est votre saison préférée en Mongolie ?
«L’été ! Les nuages y sont pomelés, les steppes se couvrent d’un vert très vif et de pivoines sauvages. »
La sortie du film est prévue en Chine pour le nouvel an chinois et en France le 25 février.
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