Areva a une nouvelle fois été épinglée, lundi 11 janver, par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en raison d'un retard pris dans le reconditionnement de dizaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs anciens. Selon le gendarme du nucléaire, ils sont mal entreposés sur le site de Beaumont-Hague.
Un calendrier précis a été fixé : une "soixantaine d'échéances" pour chacune des "étapes" de cette opération "compliquée", qui doit être achevée en 2030, selon le code de l'environnement. Selon l'ASN, des retards successifs ont été engendrés sur ces opérations, malgré des enjeux de sûreté.
"Si ces échéances n'étaient pas respectées, on arriverait à des mesures de coercition, d'abord une mise en demeure, puis des pénalités" a expliqué Jean-Luc Lachaume, directeur de l'ASN, à nos confrères de l'AFP. "Le projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être voté en février au Sénat, va créer la possibilité de sanctions financières".
Ces déchets anciens, qui représenteront 35.000 m3 une fois retraités, sont issus de l'ancienne usine UP2-400, dont les opérations de démantèlement viennent de débuter.
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