Fin novembre, la deuxième édition des Etats généraux de la proximité avait lieu à Caen. Quel bilan en tirez-vous ?
“La démocratie de proximité est un processus récent. C'est une nouvelle façon de faire de la politique en impliquant les citoyens et les habitants. Concrètement, à Caen, il y a neuf conseils de quartier et un conseil de la vie associative. Tous les deux ans, nous réunissons les hommes et les femmes qui acceptent de participer à nos instances pour faire un bilan et tracer des perspectives. C'est ce que nous appelons les Etats généraux de la proximité”.
Près de 200 personnes ont participé cette année. C'est peu ?
“Il y avait en tout cas parmi les gens qui étaient là, une envie et de l'appétit. C'est le constat que les choses bougent dans les prises de décision de la Ville de Caen”.
Dans le public, on a vu surtout des acteurs de la vie locale. Comment associer les Caennais à cette démarche ?
“C'était l'enjeu d'une des cinq tables rondes que nous avons tenues . Il y avait des habitués de la parole et ils ont évidemment leur place dans nos instances, mais il faut élargir ce cercle. Comment aller vers les gens les plus en difficulté dont les préoccupations sont liées d'abord à leur quotidien immédiat ? Comment aller vers les résidants étrangers ? Et vers les jeunes ? Nous avons étudié des pistes ...”
Quelles pistes ?
“Il faut utiliser les relais de la démocratie de proximité mis en place, comme les conseils de quartier. Entre le 4 janvier et le 15 février, nous allons connaître un renouvellement de leurs représentants. Je fais appel à tous les Caennais pour qu'ils s'inscrivent et y participent. C'est le travail des conseillers de quartier de faire remonter la parole de ceux, autour d'eux, qu'on ne voit pas et que l'on entend pas. Nous devons populariser notre démarche ”.
Comment entrer en contact avec les conseils de quartier ?
“Soit on devient conseiller de quartier, soit on peut venir participer à un conseil de quartier. Nous faisons le tour de tout ce qui intéresse les Caennais et les Caennaises dans leur quotidien. Un conseil de quartier, c'est la possibilité donnée de participer à l'animation de son secteur. L'individualisme a fait tellement de dégâts qu'aujourd'hui, les hommes et les femmes veulent se retrouver. Concernant l'urbanisme, par exemple, soit on laisse des spécialistes jargonner entre eux, soit on y fait participer les intéressés, en l'occurrence les habitants. Ce sont eux, les spécialistes du quotidien !”
Une vie, six dates
. 1964 Naissance à Paris
. 1985 Entre en politique auprès de Jean-Pierre Chevènement
. 2000 Devient Conseiller principal d'éducation
. 2008 Campagne municipale auprès de Philippe Duron
. 2008 Premiers Etats généraux de proximité
. Printemps 2009 Premiers conseils de quartier
“La démocratie de proximité est un processus récent. C'est une nouvelle façon de faire de la politique en impliquant les citoyens et les habitants. Concrètement, à Caen, il y a neuf conseils de quartier et un conseil de la vie associative. Tous les deux ans, nous réunissons les hommes et les femmes qui acceptent de participer à nos instances pour faire un bilan et tracer des perspectives. C'est ce que nous appelons les Etats généraux de la proximité”.
Près de 200 personnes ont participé cette année. C'est peu ?
“Il y avait en tout cas parmi les gens qui étaient là, une envie et de l'appétit. C'est le constat que les choses bougent dans les prises de décision de la Ville de Caen”.
Dans le public, on a vu surtout des acteurs de la vie locale. Comment associer les Caennais à cette démarche ?
“C'était l'enjeu d'une des cinq tables rondes que nous avons tenues . Il y avait des habitués de la parole et ils ont évidemment leur place dans nos instances, mais il faut élargir ce cercle. Comment aller vers les gens les plus en difficulté dont les préoccupations sont liées d'abord à leur quotidien immédiat ? Comment aller vers les résidants étrangers ? Et vers les jeunes ? Nous avons étudié des pistes ...”
Quelles pistes ?
“Il faut utiliser les relais de la démocratie de proximité mis en place, comme les conseils de quartier. Entre le 4 janvier et le 15 février, nous allons connaître un renouvellement de leurs représentants. Je fais appel à tous les Caennais pour qu'ils s'inscrivent et y participent. C'est le travail des conseillers de quartier de faire remonter la parole de ceux, autour d'eux, qu'on ne voit pas et que l'on entend pas. Nous devons populariser notre démarche ”.
Comment entrer en contact avec les conseils de quartier ?
“Soit on devient conseiller de quartier, soit on peut venir participer à un conseil de quartier. Nous faisons le tour de tout ce qui intéresse les Caennais et les Caennaises dans leur quotidien. Un conseil de quartier, c'est la possibilité donnée de participer à l'animation de son secteur. L'individualisme a fait tellement de dégâts qu'aujourd'hui, les hommes et les femmes veulent se retrouver. Concernant l'urbanisme, par exemple, soit on laisse des spécialistes jargonner entre eux, soit on y fait participer les intéressés, en l'occurrence les habitants. Ce sont eux, les spécialistes du quotidien !”
Une vie, six dates
. 1964 Naissance à Paris
. 1985 Entre en politique auprès de Jean-Pierre Chevènement
. 2000 Devient Conseiller principal d'éducation
. 2008 Campagne municipale auprès de Philippe Duron
. 2008 Premiers Etats généraux de proximité
. Printemps 2009 Premiers conseils de quartier
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.