Une "journée historique" que "la classe politique doit faire fructifier", selon les éditorialistesLes éditorialistes sont unanimes lundi pour qualifier de "journée historique", le dimanche 11 janvier 2015 avec la marche républicaine qui a rassemblé près de quatre millions de personnes en France contre le terrorisme, et appellent "la classe politique à faire fructifier" cet élan.
"C'est La plus grande manifestation depuis la Libération! Quelque chose d?inouï s?est passé dans les rues de France", se réjouit Laurent Joffrin de Libération.
"Le 11 janvier restera dans notre histoire", assure Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité. Pour Jean-Louis Hervois de la Charente libre, "ce 11 janvier est entré dans l'Histoire."
"Dans l?imaginaire national, la journée historique du 11 janvier 2015 aura aussi sa place", reconnaît Alexis Brézet du Figaro qui avoue "comment ne pas être ému par ce spectacle d?une nation enfin réunie?"
Une journée "poignante" reconnaît Yves Harté, dans Sud-Ouest et une journée "historique" souligne-t-il, comme un "pays en connaît peu" note Daniel Muraz dans le Courrier Picard pour qui "ce dimanche 11 janvier 2015 en aura été une".
Jacques Camus (La Montagne Centre Presse) a vu des "rassemblements véritablement historiques", Philippe Palat (Midi Libre) "une marche pour l'Histoire".
Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi) qualifie lui d'"historique" "l'ampleur du sursaut" et Bruno Bécard (La Nouvelle République du Centre Ouest) assure "qu'une page d'histoire de France universelle", a été écrite ce dimanche qui "restera dans les livres d'histoire", confirme Raymond Couraud de l'Alsace.
"C'est un événement sans précédent qui s'est produit hier. Et espérons-le un acte fondateur", écrit Etienne Lefebvre, éditorialiste des Echos.
Et "désormais, plus rien ne peut plus être comme avant", estime Pacal Coquis dans les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Tous ses confrères l'espèrent et appellent maintenant la classe politique "toutes couleurs confondues, à traduire en actes forts l'énergie produite par les millions de manifestants", comme l'écrit Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne.
Une classe politique qui, pour Philippe Waucampt du Républicain lorrain, "va devoir s'inventer de nouveaux comportements". Un avis partagé par Alain Dussart de l'Est Républicain : "l'ampleur de cette prise de conscience oblige demain la classe politique () et lui confère une immense responsabilité." Et Jean-Louis Hervois (La Charente Libre) de lancer, "le nombre même des manifestants sonne comme l'exigence absolue d'un renouveau politique."
"La responsabilité des élus, demain, sera considérable pour maintenir cette cohésion et engager les actions nécessaires", enchérit Guillaume Gouvert dans La croix. Les élus vont devoir "se montrer à la hauteur de cette espérance", prévient Daniel Muraz (Le Courrier Picard).
"Maintenant, il nous faudrait aller un peu plus loin, réfléchir", souligne François Régis Hutin, de Ouest-France. "Traduire en mesures concrètes cette prise de conscience", demande Jean-Michel Helvig de La République des Pyrénées et pour cela "il va falloir dépasser ce grand moment de compassion et nous poser les vraies questions", écrit Patrice Carmouze dans L'Eclair des Pyrénées.
Thierry Borsa, dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, abonde dans ce sens en écrivant, "une fois passé le temps du deuil et de l?émotion, notre pays va se tourner vers l?avenir avec un autre regard. Et attendre, de tous ceux qui détiennent des responsabilités ou y prétendent, des réponses vraies et justes."
"Ce n?est pas un message de soutien, c?est un message d?exigence. Il s'adresse à nos dirigeants. Il les oblige", affirme Nicolas Beytout de L'Opinion.
Et Jean Levallois, dans la Presse de la Manche d'asséner en guise de conclusion : "ce sursaut populaire appelle une véritable révolution : il appartient désormais à la classe politique de se hisser à la hauteur du Peuple."
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