Des familles, des personnes seules, des jeunes, des moins jeunes, toutes les générations se sont rassemblées comme un seul homme sur l'esplanade du Mémorial de Caen, ce samedi midi, pour défendre la liberté d'expression. Des crayons à bout de bras, des fleurs sans épines pour message, et dans les yeux, le souvenir encore très frais d'événements qui concernent tout le monde.
Comme il était demandé par le collectif organisateur, aucune pancarte politique n'est venue briser l'unité : on pouvait seulement lire ou entendre quelques slogans "Liberté d'expression", "Je suis Charlie" ou encore "C'est l'encre qui doit couler et non le sang". Des chants ça et là sont repris: le "chant des partisans" ou "Ma Liberté", de Reggiani. Parfois, des applaudissements éclatent, spontanés.
Le rassemblement semblait presque naturel autour du drapeau français en berne, sous une pluie fine qui n'a découragé personne : selon les derniers chiffres de nos sources policières, 6 000 personnes ont été décomptées. Parmi elles, le maire de Caen, Joël Bruneau, comme son prédecesseur Philippe Duron. Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial de Caen, Yves Martin, président des Courants de la Liberté, et de nombreuses personnalités de tous bords.
"La douleur m'a brisée, la fraternité m'a relevée", peut-on lire gravé sur la facade du Mémorial de Caen. Des mots qui résonnaient aujourd'hui encore d'une manière toute particulière.
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