Un homme armé qui avait pris en otage vendredi deux employées d'une bijouterie du centre de Montpellier lors d'un braquage, s'est rendu samedi peu avant 02H00 à la police, et les deux otages sont saines et sauves, a-t-on appris de source policière.
Des négociations qui ont duré plusieurs heures entre le RAID, une unité d'élite de la police nationale venue de Marseille, ont abouti à la reddition du preneur d'otage sans violence, a-t-on ajouté de même source.
Cet homme, âgé d'une quarantaine d'année, a été interpellé et placé en garde à vue, a indiqué le procureur de la République, Christophe Barret, lors d'un point-presse. "Vers 17H00, cet homme était entré dans la bijouterie mais il n'y a pas eu de tentative de vol et son geste est inexpliqué", a-t-il ajouté.
"Il tenait un discours cohérent même si son geste est incohérent", a poursuivi le procureur. Le magistrat a redit que ces faits n'avaient aucun lien avec les prises d'otage dans la région parisienne liées à l'islamisme radical.
"Les deux vendeuses n'ont pas subi de violence et n'ont pas été entravées", a-t-il encore précisé.
L'alerte avait été donnée vers 17H00 par un commerçant d'une boutique située face à la bijouterie, qui a vu entrer dans celle-ci un homme armé et casqué.
Le quartier a aussitôt été bouclé et un très large périmètre de sécurité installé.
Deux heures plus tard, une unité du Raid est arrivée sur place et a débuté les négociations par téléphone avec le preneur d'otage. "Il a fallu beaucoup de discussions, le dialogue a été irrégulier, rythmé par des arrêts et des reprises", a dit le procureur rendant hommage au négociateur et au courage des deux femmes otages.
Aucun détail n'a été donné sur l'identité et la personnalité du preneur d'otage qui n'avait pas de contentieux avec la bijouterie, située rue de l'Argenterie, une toute petite rue piétonne du centre de Montpellier où se trouvent plusieurs magasins hauts de gamme.
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