La compagnie maritime française MyFerryLink (ex-SeaFrance), s'est vue interdire en appel de desservir Douvres par les autorités britanniques, conduisant Eurotunnel, propriétaire de ses bateaux, à se dire contrainte de chercher un repreneur.
Le Tribunal d'appel de la Concurrence (CAT) britannique a annoncé avoir rejeté un appel d'Eurotunnel et donc confirmé une décision du 27 juin selon laquelle Eurotunnel ne doit plus être autorisé à exploiter le service de MyFerryLink depuis Douvres.
L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) avait alors estimé que MyFerryLink devait être indépendante d'Eurotunnel.
La direction d'Eurotunnel a dénoncé une décision "illogique" du CAT: "elle réduit la concurrence sur le Détroit et porte atteinte à la liberté d'entreprendre. Le CAT contraint le Groupe à se retirer de cette activité".
"Devant l'interdiction d'opérer sous six mois qui lui est faite, et pour valoriser le travail effectué, Groupe Eurotunnel va chercher un repreneur pour la compagnie MyFerryLink", a-t-elle précisé dans un communiqué.
Le personnel de la compagnie n'est pas salarié d'Eurotunnel puisque constitué en SCOP. MyFerryLink compte 533 emplois en France et 71 en Grande-Bretagne.
De son côté, la SCOP a annoncé vendredi qu'elle allait "interjeter appel, dans les jours qui viennent, devant la juridiction britannique".
"Durant cette période, la Compagnie maritime continuera à opérer sur la ligne transmanche, offrant à sa clientèle un même service de qualité", a-t-elle assuré dans un communiqué distinct de celui d'Eurotunnel.
Avec DFDS Seaways et P&O Ferries, MyFerryLink est l'une des trois compagnies desservant la ligne Calais-Douvres, principal point d'entrée pour le trafic transmanche en Grande-Bretagne.
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