Silence dans les rangs, ce midi, dans la cour du commissariat de Cherbourg. Une centaine de policiers, ainsi que le sous-préfet Jacques Troncy et le procureur de la République Eric Bouillard, sont réunis pour rendre hommage aux 12 victimes de l'attentat commis la veille au siège du journal Charlie Hebdo. Parmi elles, deux policiers, dont un confrère originaire de Normandie. Quelques heures plus tôt, les policiers apprenaient aussi la mort d'une de leur consoeur, tuée dans une fusillade à Montrouge.
Une police endeuillée
"J'ai souhaité dire à mes hommes que je comprends leur douleur. Je leur ai indiqué que nous sommes dans une période où il faut être forts, vis à vis de l'ensemble des citoyens, des journalistes, car nous sommes tous en souffrance" indique le commissaire Guillaume Ryckewaert. "Il y a une police nationale qui est touchée, endeuillée, mais qui reste présente et doit être presque plus forte que les autres" :
Commissaire Ryckewaert
Le commissaire confie la douleur de certains collègues, qui ont découvert la vidéo de l'une des exécutions d'un policier. "Je suis à l'écoute des fonctionnaires de Cherbourg. Il y a des moments où il faut parler avec le coeur. Au delà des grades, des professions, dans ces cas là il faut être soudés, de sorte que chacun retrouve sa place dans la solidarité."
Sécurité renforcée
Des mesures de sécurité renforcées avaient été mises en place au commissariat depuis cet été, puis après l'attaque de Joué-les-Tours. Par ailleurs, au-delà des commerces, des gares ou des lieux de cultes, les policiers ont aussi une attention sur les organismes de presse. "D'une façon générale, aujourd'hui, nous sentions qu'il fallait être sur le terrain, en tenue ou en civil, aux côtés de la population" :
Commissaire Ryckewaert
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