"Mercredi 7 janvier 2015 : notre 11 septembre", écrivait ce matin sur Twitter le philosophe caennais Michel Onfray, quelques dizaines de minutes après la tuerie. Une façon de souligner la déflagration provoquée par ces faits. Le penseur craint ainsi une radicalisation du discours politique :
A notre micro, le philosophe réagit au dramatique événement, relevant des choix politiques qu'il estime discutables. "Il faut que François Hollande comprenne que quelque chose a véritablement lieu. Il faut faire un certain nombre de choses pour qu'on puisse croire que la défense nationale n'a pas forcément besoin de nouveaux porte-avions, mais qu'il faut peut-être des services de renseignements, des agents secrets, de l'infiltration... Nos services ne sont pas incompétents, mais ils n'ont pas les moyens de faire le nécessaire."
Michel Onfray anime régulièrement à Caen des cours de philosophie accessibles gratuitement à tous, lors de son université populaire, et y expose ses études sur ses sujets de prédilection, parmi lesquels les religions. En rassemblant des centaines de personnes à chaque fois sur ces thématiques, ses rendez-vous pourraient faire figure de cible. Le sujet de leur protection avait déjà été envisagé : "La terreur est dans la tête des gens. Une personne est venue me voir, pour me dire que je ne devrais pas dire telle chose... On ne peut pas être sans arrêt sous protection policière... On ne peut pas faire grand chose."
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