Cielo, Manaudou, Bolt, Rudisha, Lavillenie Le mois d'août s'annonce torride pour les grandes stars de la natation et de l'athlétisme, un an tout juste avant les JO de Rio.
Ils ont déjà coché la date. On imagine huit colosses bodybuildés juchés sur un plot de départ de la piscine de Kazan, le jeudi 6 août en fin d'après-midi pour le grand moment des Mondiaux de natation.
Effet miroir sur une eau translucide. Instant de silence avant le grand tourbillon: la bagarre sur le 100 m nage libre, entre le Français Florent Manaudou et le Brésilien Cesar Cielo, vainqueur d'un ongle (6/100e) en finale des Mondiaux en petit bassin, début décembre à Doha. Le Russe Morozov, l'Américain Adrian ou l'Australien McEvoy tenteront de se glisser dans leur sillage.
Le vainqueur de cette grande explication marquera des points précieux en vue du rendez-vous olympique de Rio, un an plus tard. L'Américaine Missy Franklin, le Chinois Sun Yang, éclaboussé par un contrôle positif révélé fin novembre, ou la Hongroise Hosszu figurent parmi les grandes vedettes attendues aux portes de l'Oural.
- Où en est Bolt ? -
En athlétisme, l'explication sur la distance-reine, le 100 m, est programmée le 23 août, à Pékin. Sur la piste de ses exploits passés (3 titres olympiques en 2008), Usain Bolt peut effacer une année 2014 insignifiante.
Il n'a disputé que trois courses: une exhibition à Rio de Janeiro sur la plage de Copacabana le 17 août (10 sec 6), un relais 4x100 m aux Jeux du Commonwealth en juillet avant de conclure par un temps (légèrement) plus convaincant (9 sec 98 en salle) fin août à Varsovie.
Le rendez-vous de Pékin tombe donc à pic. Bolt, qui aura 29 ans le 21 août, a l'occasion d'empocher un 9e titre mondial (le 6e en individuel) mais surtout d'éteindre les questions qui affleurent, notamment après le sans-faute réalisé par Justin Gatlin sur 100 m en 2014. Le roi est-il toujours invincible ?
Deux autres points d'interrogation tournent au-dessus du Kényan David Rudisha, lui aussi très intermittent en 2014, ainsi que du roi du fond britannique Mo Farrah, après son intermède sur route.
En revanche, le perchiste français Renaud Lavillenie, auteur de la performance de l'année 2013 (record du monde à 6,16 m) devrait aborder le rendez-vous estival en pleine confiance.
Juste avant ces Mondiaux, l'athlétisme tournera une grande page de son histoire avec le départ programmé du président de la Fédération internationale (IAAF), Lamine Diack.
A 81 ans, le Sénégalais devrait céder au Britannique Sébastien Coe le fauteuil qu'il occupe depuis 1999. Ancien athlète, député conservateur, et "monsieur organisation" aux JO de Londres, Sir Seb, 58 ans, a promis d'apporter une touche très personnelle. Il a déjà prévu de repenser le calendrier.
- Blatter pour un 5e mandat -
Loin du vent de renouveau qui va souffler sur l'athlétisme, le football devrait jouer la carte de la continuité. Sauf surprise, Joseph Blatter, 78 ans, sera reconduit pour un 5e mandat à la tête de la Fifa le 29 mai.
En poste depuis 1998, il a réussi à repousser toutes les attaques et à écarter tous les prétendants à son poste, parmi lesquels Michel Platini qui lui, devrait conserver la présidence de l'UEFA, le 24 mars à Vienne.
Mais l'épicentre du ballon rond se déplacera d'abord vers l'Afrique pour la CAN (17 janvier-8 février).
Au-delà de l'enjeu sportif, le défi sera avant tout organisationnel pour la Guinée Equatoriale, désignée pays-hôte mi-novembre et qui n'a eu que de deux mois pour échafauder le Tournoi à 16 équipes après le refus du Maroc pour cause de virus Ebola.
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