-Comment présentez-vous le cinéma Lux à ceux qui ne le connaissent pas ?
“C'est une salle de cinéma que beaucoup de Caennais connaissaient. Cette année, nous avons fêté nos 50 ans. Il y a vraiment une histoire forte entre les Caennais et le Lux. C'est le cinéma Art et essai de Caen, le plus vieux cinéma de Caen d'ailleurs. C'est un peu devenu une institution”.
-Comment jouez- vous donc la carte de l'ancienneté et de la modernité ?
“C'est un vieux cinéma avec une jeune équipe en place depuis 1995. Le Lux fonctionne depuis cette date avec une équipe de salariés et de nombreux bénévoles autour. C'est ce qui permet un renouvellement de l'esprit. Nous parvenons ainsi à lier une salle de cinéma d'éducation populaire d'où nous venons, à un cinéma ouvert sur toutes les cinématographies.”
-Comment la programmation du Lux est-elle établie ?
“La différence entre une salle comme le Lux et des multiplex, c'est que nous avons un programmateur. Nous visionnons les films avant de les diffuser et il y a un vrai choix, revendiqué et assumé, dans les salles indépendantes”.
-Economiquement, comment vous en sortez-vous par rapport à ces grands multiplex ?
“La salle a été subventionnée très tardivement, au milieu des années 80. Du coup, l'habitude a été prise de fonctionner dans un cadre économique assez précaire. Le Lux parvient à s'en sortir grâce à 150 000 entrées par an : cela nous place d'ailleurs parmi les meilleures salles de France. Si nous nous contentions de diffuser uniquement des films Art et Essai, nous pourrions presque parvenir à l'équilibre. Sauf qu'une salle Art et Essai, cela ne vit pas seulement par les films qu'elle diffuse mais aussi par l'esprit qui préside dans ses actions auprès du grand public. Au Lux, nous arrivons à 60% d'autofinancement et 40% de financement public”.
-Quelles relations entretenez-vous avec l'autre salle Art et Essai de l'agglomération, le Café des Images à Hérouville ?
“Nous avons deux approches assez différentes du cinéma ,ce qui nous permet d'être très complémentaires. Nous essayons de ne pas trop nous marcher sur les pieds et nous nous accordons sur nombrede choses. Nous nous concertons sur des programmations et nous essayons de coordonner la diffusion des films : quand un film sort au Lux, il passe ensuite au Café des Images et réciproquement. Nous n'échappons pas à la concurrence, certes, mais elle plutôt saine : faire vivre ces deux salles dans une même agglomération, cela n'était pas gagné !”
“C'est une salle de cinéma que beaucoup de Caennais connaissaient. Cette année, nous avons fêté nos 50 ans. Il y a vraiment une histoire forte entre les Caennais et le Lux. C'est le cinéma Art et essai de Caen, le plus vieux cinéma de Caen d'ailleurs. C'est un peu devenu une institution”.
-Comment jouez- vous donc la carte de l'ancienneté et de la modernité ?
“C'est un vieux cinéma avec une jeune équipe en place depuis 1995. Le Lux fonctionne depuis cette date avec une équipe de salariés et de nombreux bénévoles autour. C'est ce qui permet un renouvellement de l'esprit. Nous parvenons ainsi à lier une salle de cinéma d'éducation populaire d'où nous venons, à un cinéma ouvert sur toutes les cinématographies.”
-Comment la programmation du Lux est-elle établie ?
“La différence entre une salle comme le Lux et des multiplex, c'est que nous avons un programmateur. Nous visionnons les films avant de les diffuser et il y a un vrai choix, revendiqué et assumé, dans les salles indépendantes”.
-Economiquement, comment vous en sortez-vous par rapport à ces grands multiplex ?
“La salle a été subventionnée très tardivement, au milieu des années 80. Du coup, l'habitude a été prise de fonctionner dans un cadre économique assez précaire. Le Lux parvient à s'en sortir grâce à 150 000 entrées par an : cela nous place d'ailleurs parmi les meilleures salles de France. Si nous nous contentions de diffuser uniquement des films Art et Essai, nous pourrions presque parvenir à l'équilibre. Sauf qu'une salle Art et Essai, cela ne vit pas seulement par les films qu'elle diffuse mais aussi par l'esprit qui préside dans ses actions auprès du grand public. Au Lux, nous arrivons à 60% d'autofinancement et 40% de financement public”.
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