En plus de tous les produits disponibles toute l’année, Christophe Cressent, meilleur ouvrier de France, et son équipe, ont travaillé d’arrache-pied pour proposer aux clients des produits typiques. “Nous avons créé trois bûches différentes”, explique le boulanger-pâtissier. “Comme un mars” est riche en caramel au beurre salé. Déjà testée l’année dernière, la bûche a fait ses preuves et a eu la chance d’être reconduite aux côtés des petites nouvelles.
Si Ma Boulangerie sera fermée le 25 décembre et le 1er janvier, elle sera ouverte le 24 et le 31 de 7 h à 19 h. “Notre organisation consiste à être très réactif et à prendre les commandes jusqu’au dernier moment”, précise le boulanger. Et de la réactivité, l’équipe n’en manquera sûrement pas. De l’autre côté de la ville, Antoine Fauquembergue, gérant de la société Aux Gourmets d’Italie, propose une gamme élargie de produits transalpins à ses clients.
“Le mois de décembre, notre chiffre d’affaires augmente de 20 %”, avoue le gérant de la boutique qui fermera ses portes aux alentours de 19 h 30 le 24 décembre afin de laisser à Antoine et son épouse le temps d’aller rencontrer les enfants qui recevront des ours en peluche achetés par leurs soins.
Car depuis qu’il a repris en 2013 les Gourmets d’Italie, Antoine poursuit le travail entrepris par ses prédécesseurs. “Participer au Réveillon solidaire organisé pour les personnes démunies fait partie de l’historique de la boutique”, confie-t-il. C’est ainsi que chaque année, les Gourmets d’Italie offre des cadeaux pour les enfants participant à ce réveillon. Si cette opération a un coût, ce n’est pas l’essentiel. “Nous avons la chance d’avoir une entreprise qui fonctionne, c’est normal de faire profiter ceux qui en ont besoin”.
Offrir du temps et de l’argent, voilà un geste solidaire, qui permettra à une centaine d’enfants de recevoir un cadeau le soir de Noël, qui leur sera peut-être remis par Jacques Delage, bénévole du Secours populaire, qui participe pour la deuxième fois à ce Réveillon solidaire. “Je sais que pour les personnes seules, Noël est une période difficile et c’est presque une obligation pour moi de m’occuper de ceux qui n’ont pas eu de bol, raconte Jacques, qui s’investit beaucoup dans le bénévolat depuis qu’il est à la retraite. J’ai la chance d’avoir plein d’autres occasions pour faire la fête. Pour certains, c’est l’unique occasion”.
Sans lui et sans eux, aucun de nous ne pourrait célébrer la fin d’année entouré. Un investissement primordial, pour que tous, nous passions de bonnes fêtes.
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