Un jour, il constate la manière brutale dont sont traités les esclaves juifs. Un vieil homme s’adresse à lui et lui annonce qu’en réalité, il est hébreu et a été désigné pour délivrer son peuple. Peu de temps après, le pharaon étant décédé, Ramsès monte sur le trône et, quand on lui apprend l’origine réelle de Moïse, il l’exile brutalement.
Ridley Scott s’est toujours proclamé agnostique, et cela est manifeste dans ce film, à l’esthétique éblouissante mais très décevant sur le fond. Certes, les images sont impressionnantes, avec des effets spéciaux extraordinaires, des décors superbes, qui font revivre avec faste l’Egypte ancienne. Pourtant, même si le spectateur ne voit pas le temps passer, chaque nouvelle scène apporte son lot de déceptions, tant la dimension spirituelle est absente.
Le passage de la mer Rouge est réduit à un phénomène météorologique, Dieu prend la forme d’un petit enfant et, si l’on voit Moïse graver les Dix Commandements dans la pierre… on ne le voit pas les présenter au peuple ! Ceux qui ont conservé en mémoire le magnifique film de Cecil B. De Mille (1965) risquent d’être déçus. Certains personnages ont une telle importance historique et religieuse qu’on ne peut aborder leur vie sans un minimum de respect.
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