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A Rouen, un foyer d'hébergement se déchire sur fond de grève

Le foyer d'hébergement de l'Abbé Bazire, situé boulevard de Verdun à Rouen et dépendant de l'association Emergence-s, est l'objet d'un conflit entre une partie de l'équipe encadrante et la direction. Une centaine de sans-abris est concernée par cette fermeture.

A Rouen, un foyer d'hébergement se déchire sur fond de grève
Les grévistes devant le foyer de l'Abbé Bazire.

Depuis lundi 15 décembre, une partie de l'équipe encadrante fait grève (ils sont aujourd'hui 7). Leur principale revendication : la surcharge de travail pour une équipe trop réduite. "Nous sommes aujourd'hui une petite vingtaine en comptant la direction. Nous avons besoin d'au minimum deux encadrants supplémentaires", explique l'un des grévistes. Un sous-effectif que le même gréviste résume à sa façon : "Si l'on prend en compte le nombre d'encadrants, le nombre de personnes accueillies, nous pouvons passer 30 minutes par semaine et par personne pour les accompagner dans leur réinsertion."

Manque de places

Deuxième revendication avancée par les grévistes : un manque de places d'hébergement. "Depuis 2012, 40 places ont été supprimées pour réserver plus d'espace par personne". Une intention louable mais qui ne s'est accompagnée d'aucune compensation. Les salariés en grève souhaiteraient donc l'ouverture d'une nouvelle structure d'hébergement.

Manque de matériel

Viennent ensuite les requêtes plus prosaïques. A entendre les grévistes, le foyer de l'Abbé Bazire manque de tout : de savons, de serviettes, d'une machine à laver, d'une chaudière qui marche correctement. Des demandes qui devraient aboutir à entendre le directeur général d'Emergence-s, Dominique Lacaille : "Ce sont des demandes légitimes, de bon sens."

Quel sort pour la centaine de résidents ?

Aujourd'hui, une centaine de résidents est dans le flou. Et pour cause : les revirements se sont enchaînés. Dominique Lacaille explique : "Aujourd'hui, il faut un minimum de cinq personnes pour faire fonctionner le foyer. Ils ne sont que quatre. A partir de là, la sécurité n'est pas garantie. Le bureau d'administration a donc pris la décision de fermer le foyer." Ce à quoi les grévistes répondent que "70% du temps, nous travaillons à quatre et cela ne dérange personne."

Une décision qui a été officialisée mais vite annulée par une lettre du préfet : "Elle m'autorise à créer des recrutement temporaires pour ne pas fermer. Pour l'instant, ils ne sont que quatre à travailler, ils seront six ce soir." Le foyer rouvre donc mais le conflit n'est pas terminé.

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