Si ce pays porte une forte empreinte religieuse - partagé entre chrétiens et musulmans - la célébration de Noël est avant tout l’occasion de faire la fête.
Pape Badji, Sénégalais d’origine et fondateur du restaurant Le Ryal (cuisine métissée) rue Beauvoisine, précise : “Noël, c’est un moment de bonheur, sans trop de considération religieuse. Par exemple, les chrétiens invitent leurs voisins musulmans pour faire la fête. S’ils ne mangent pas de porc, nous cuisinons de l’agneau ou du mouton. Et quand les musulmans fêtent l’Aïd, ils invitent les chrétiens.” Le cuisinier sait de quoi il parle : catholique côté maternel, musulman côté paternel.
Côté cadeaux, les Sénégalais ont longtemps offert des présents dits typiques : “Nous pouvions offrir un mouton, ou des terrains, c’était le début d’une petite fortune. Mais je ne l’ai pas vécu, avec la mondialisation, les enfants attendent des cadeaux modernes, comme partout ailleurs dans le monde.”
Un repas sucré-salé
Le repas de Noël change lui quelque peu : “Le Sénégal est en bord de mer donc nous mangeons habituellement plus de poissons et moins de viande. Pour Noël, nous essayons de cuisiner un mouton ou un porc.” Et le restaurateur d’évoquer des marinades à base d’épices africaines, d’oignons et de citron.
Si vous êtes tentés par une cuisine africaine pour Noël, vous pouvez y mêler un peu de gastronomie européenne. Pourquoi pas essayer du travers de porc accompagné de galettes de manioc et de banane frite. Ou du faux filet avec de la mangue poëlée ? Alors, pour Noël, oubliez la traditionnelle dinde !
Pratique : Le Ryal, rue Beauvoisine, le Casari rue Le Nostre, Le Tabou rue Maladrerie...
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