Cela part d'un constat commun, partagé tant par l'Académie que par les enseignants et les parents d'élèves : les inégalités sociales se répercutent en inégalités scolaires et le déterminisme social (un enfant d'ouvrier aura toujours moins de chance de percer qu'un enfant de cadre) a augmenté ces dernières années.
"Plus de moyens humains et financiers"
Mais après le constat, les avis divergent sur les conclusions à en tirer. L'Académie de Rouen a rendu publique sa nouvelle carte de l'éducation prioritaire. Pour l'Académie, cette carte est adaptée : elle affiche "une double ambition : d'une part, rénover la liste d'établissements bénéficiant des dispositifs de l'éducation prioritaire afin de coïncider territoire par territoire à la réalité sociale et aux établissements qui en ont le plus besoin ; d'autre part, proposer plus de moyens humains et financiers et surtout une pédagogie repensée aux établissements ainsi identifiés."
Sur cette carte, 45 collèges ont été identifiés REP, dont 14 REP + (les zones les plus prioritaires) pour un total de 220 écoles du premier degré rattachées.
6 réseaux seinomarins sortent du dispositif
Les parents d'élèves et les enseignants dénoncent quant à eux les critères retenus pour désigner les REP, invoquant notamment la non prise en compte de la ruralité. Ils se plaignent de la sortie de quelques réseaux du dispositif REP.
Récemment, les enseignants du collège Paul Bert à Fécamp, Renoir à Grand-Couronne et Branly à Grand-Quevilly ont manifesté. D'autres anciens réseaux seinomarins ne sont plus labellisés comme tels : les réseaux du collège Georges Braque à Dieppe, Pablo Picasso à Harfleur et Delacroix à Valmont.
La nouvelle carte s'appliquera à la rentrée scolaire 2015.
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