"Elle a été au centre d’une polémique assez dérisoire ces dernières semaines. Comment en effet fêter Noël sans que la crèche soit au centre de la fête ?
Cette crèche n’impose pas en elle-même un regard de foi. Elle témoigne d’une histoire vécue par une simple famille il y a quelques 2000 ans. Une histoire où se mêlent des valeurs bien utiles pour notre monde : simplicité, générosité, confiance, émerveillement …
Oui, tout homme de bonne volonté peut se retrouver devant la crèche et réfléchir sur le sens ultime de son existence.
Les chrétiens reconnaissent dans cet enfant fragile le Fils de Dieu qui vient. Lui non plus ne s’impose pas, il entre par la petite porte. Sa fragilité est sa force. Elle transformera le monde.
Alors comment allons-nous vivre ce Noël 2014 ? Chacun, bien sûr, entre dans cette fête avec ce qui constitue la trame de son existence : ses joies, ses peines, ses attentes, ses déceptions. Nous sommes un peu comme les bergers. Eux aussi étaient porteurs de bien des préoccupations, celles de leur quotidien et de la rudesse de leur existence, lorsqu’ils ont été invités à se rendre à la crèche.
Dans la crèche ils seront mobilisés par ce nouveau-né. Pourtant il ne dit rien, ne revendique rien. Il est présence, il est promesse d’avenir.
Pour tous, Noël peut devenir un temps de présence aux autres, spécialement pour ceux qui sont dans l’épreuve.
Souhaitons-nous mutuellement un Noël de simplicité et de fraternité, voilà un des messages de la crèche.
Bon Noël !"
Jacques Habert, Évêque de Séez.
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