Des choix presque évidents, qui requièrent toutefois un investissement considérable. La boulangerie Yvonne a ouvert les portes de son temple gourmand en 2010, remplaçant l’éminente boulangerie Meier. Et s’il n’a pas été facile de se faire apprécier après avoir remplacé ce qui se faisait de mieux en matière de croissant à la framboise, Yvonne s’est fait un nom et une réputation auprès des Rouennais, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ouverte en duo, la boulangerie emploie désormais 23 personnes. Une véritable entreprise, qui carbure à plein régime six jours sur sept, augmentant chaque année son chiffre d’affaires.
Normandie, mais pas que
L’idée d’ouvrir une deuxième boutique est donc venue assez naturellement aux gérants. “C’est un couple d’amis qui nous a proposé d’ouvrir un Yvonne à Deauville”, raconte Émilie Coudray, gérante, avec son époux Jean-Marc de l’enseigne rouennaise. Et déjà, de nouvelles perspectives s’offrent à eux. “Nous allons également ouvrir un Yvonne en 2015 à l’Espace du Palais de Rouen”, se réjouissent-ils. Un export normand, mais pas que, puisque Yvonne va aussi miser sur le Nord. “Nous allons prochainement valider l’emplacement de la boulangerie à Lille”, qui ouvrira, cette fois en tant que franchise.
Un avenir prometteur
Et si ça marche, Émilie et Jean-Marc Coudray envisagent d’autres villes. “Pourquoi pas Honfleur, Le Havre ou Caen ?”
Potimarron, entreprise créée il y a six ans et spécialisée dans la vente en lignes de produits frais, le tout en circuit court, a fait ses preuves auprès des consom’acteurs. “Nous préparons entre 1 500 et 2 000 commandes chaque semaine”, livrées ensuite aux particuliers, en boutiques relais ou sur leurs lieux de travail. Et forte de son succès, Potimarron vient de s’implanter à Rennes. “Un Rennais nous a sollicité pour qu’on lui cède les droits d’exploitation du site”, précise Amaury Boulnois, gérant. Un pilote qui permet aux gérants de constater la viabilité du projet avant d’investir d’autres métropoles.
Du côté de chez Gill et après l’ouverture de quatre restaurants à Rouen, le cuisinier a choisi d’investir le territoire nippon. “Je vais régulièrement au Japon depuis 24 ans et je participe aux semaines gastronomiques dans les hôtels”, rapporte Gill Tournadre. C’est en se faisant connaître dans ce pays que le chef a été contacté pour ouvrir un restaurant.
Ainsi en 2005, La maison de Gill Ashiya a vu le jour dans la région de Kansaï. Une aubaine pour le restaurateur qui considère le Japon comme “probablement la nation la plus friande de cuisine française”. Des frontières sans cesse repoussées pour le chef qui a déjà offert une première étoile à son restaurant nippon. Et la deuxième, elle est pour quand ? “On y travaille”, sourit le chef.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.