Les dernières embarcations, ventrues et longues, ont disparu du paysage à la fin des années 1960.
Les maisons de pêcheurs sont encore debout, aujourd'hui colorées, bien peignées, presque trop léchées. Philippe Morel, artiste, plasticien, sculpteur et photographe, né natif d'isigny en a fait de jolies planches dans son album à souvenirs.
Les gendarmes sur le pont !
Le folklore n'est plus ce qu'il était, mais l'île d'Isigny, petit coin de terre coincé entre les rivières et les écluses, à deux pas du centre ville, a tout de même conservé tout son charme, aujourd'hui plus tranquille et moins rustique. Le quartier avait parfois mauvaise réputation. Les pêcheurs qui y habitaient ne faisaient pas semblant. Certains soirs, après la débarque, c'était un peu chaud. Même les gendarmes n'arrivaient pas à passer les ponts !
L'alignée de façade a désormais l'allure d'une belle carte postale. Un ancien de la pêche aux moules et aux coques dans la baie y vit encore, le père Leblanc. Les autres pêcheurs d'autrefois ont disparu ou s'en sont allés voir ailleurs. Philippe Morel se souvient de sa mère allant au marché chercher le poisson encore vivant dans les paniers d'osier. C'était la seule condition pour acheter : il fallait que le poisson bouge encore !.
Le décor du petit port a vécu. Les maisons ont été repeintes de couleur vive. Leurs façades étaient autrefois enduites de mignonettes, des petits galets que les pêcheurs allaient récupérer à la pointe du Hoc et qu'ils mélangeaient au ciment. C'était le temps d'avant au pays de la crème.
Les maisons de pêcheurs sont encore debout, aujourd'hui colorées, bien peignées, presque trop léchées. Philippe Morel, artiste, plasticien, sculpteur et photographe, né natif d'isigny en a fait de jolies planches dans son album à souvenirs.
Les gendarmes sur le pont !
Le folklore n'est plus ce qu'il était, mais l'île d'Isigny, petit coin de terre coincé entre les rivières et les écluses, à deux pas du centre ville, a tout de même conservé tout son charme, aujourd'hui plus tranquille et moins rustique. Le quartier avait parfois mauvaise réputation. Les pêcheurs qui y habitaient ne faisaient pas semblant. Certains soirs, après la débarque, c'était un peu chaud. Même les gendarmes n'arrivaient pas à passer les ponts !
L'alignée de façade a désormais l'allure d'une belle carte postale. Un ancien de la pêche aux moules et aux coques dans la baie y vit encore, le père Leblanc. Les autres pêcheurs d'autrefois ont disparu ou s'en sont allés voir ailleurs. Philippe Morel se souvient de sa mère allant au marché chercher le poisson encore vivant dans les paniers d'osier. C'était la seule condition pour acheter : il fallait que le poisson bouge encore !.
Le décor du petit port a vécu. Les maisons ont été repeintes de couleur vive. Leurs façades étaient autrefois enduites de mignonettes, des petits galets que les pêcheurs allaient récupérer à la pointe du Hoc et qu'ils mélangeaient au ciment. C'était le temps d'avant au pays de la crème.
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