"Les Normands ne sont pas des vaches à lait", a prévenu Nicolas Mayer-Rossignol à l'AFP. Manière de dire qu'après les promesses faites par la SNCF d'une amélioration imminente des trains Intercités allant vers Paris dès la mi-décembre, le temps était venu de passer aux actes.
Ponctualité des trains, suppressions imprévues de voitures, toilettes fermées... Les sujets de mécontentement sont nombreux. Et si des réponses ne sont pas apportées rapidement, Nicolas Mayer-Rossignol brandit la menace ultime : "La région verse à la SNCF entre 50 et 60 millions d'euros pour les TER qui eux fonctionnent bien. Si sur d'autres lignes (les Intercités qui dépendent seulement de la SNCF), le service n'est pas rendu d'ici à la fin janvier, nous sommes prêts à prendre des mesures financières comme le gel des paiements."
Il y a quelques jours, le président haut-normand et son homologue bas-normand Laurent Beauvais avaient écrit un courrier commun à la SNCF.
Avec AFP
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