Des pays membres de la coalition antijihadistes sont prêts à déployer quelque 1.500 hommes en Irak afin d'aider Bagdad à lutter contre le groupe Etat islamique (EI), a annoncé lundi le général américain James Terry.
Les membres de la coalition réunis les 2 et 3 décembre dans la région se sont engagés à envoyer près de 1.500 hommes pour entraîner et aider les forces irakiennes, en plus des conseillers militaires américains déjà sur place, a indiqué ce haut responsable de la coalition à Koweït.
Il n'a pas précisé quels membres de la coalition, qui compte une soixantaine de pays, enverraient ces renforts, ni de quel type de personnel il s'agirait.
"Nous sommes encore en train de travailler" aux détails des contributions, a-t-il déclaré.
"Je veux donner (aux représentants) le temps de retourner dans leurs capitales et de fixer les détails", a-t-il ajouté.
"Un grand pourcentage" des contributions viseront à "renforcer les capacités" de l'armée irakienne, a-t-il précisé.
Plus de 1.400 soldats américains sont déjà déployés en Irak, dont 600 conseillers militaires à Bagdad et Erbil, capitale du Kurdistan irakien, ainsi que 800 soldats qui assurent la sécurité de l'ambassade des Etats-Unis et de l'aéroport de Bagdad.
Washington a annoncé début novembre l'envoi de 1.600 militaires supplémentaires pour former l'armée irakienne.
Selon M. Terry, les forces irakiennes "ont encore beaucoup de chemin à faire" mais "elles s'améliorent chaque jour".
L'armée irakienne a connu une véritable débandade au début de l'offensive jihadiste, lancée le 9 juin dans le nord de l'Irak. Elle a ensuite longtemps piétiné face à l'EI, mais a dernièrement enregistré quelques succès notables.
L'EI est aujourd'hui "sur la défensive", a estimé le général. Les jihadistes "essayent de tenir (les positions) qu'ils ont conquises mais (sont) toujours capables de mener des attaques limitées".
Les Etats-Unis ont débuté le 8 août leurs frappes contre les positions de l'EI en Irak, rejoints ensuite par la France, l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas.
Par ailleurs, depuis le 23 septembre, les Américains frappent des cibles de l'EI en Syrie, où le groupe est également actif, avec la participation de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, de la Jordanie et de Bahreïn.
D'autres pays les aident en fournissant des armes, notamment aux autorités kurdes dans le nord de l'Irak, ou en partageant du renseignement.
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