La vingtième Conférence de l'ONU sur les changements climatiques vient de s'ouvrir à Lima. Elle réunit 195 états partie prenante, dont la France. Jean-Claude Lenoir y sera à partir de mercredi prochain 10 décembre, à l'invitation de la Ministre de l'écologie et du développement durable, Ségolène Royal.
Si peu d'avancées fondamentales sont attendues à Lima, explique le parlementaire ornais, cette conférence est importante car elle marque l'entrée dans la dernière ligne droite qui conduira à la conférence de Paris fin 2015 ; elle devra préparer les grandes lignes de l'accord global tant espéré à Paris, suite à l'échec du sommet de Copenhague il y a cinq ans.
Cet accord, qui doit entrer en vigueur en 2020, est censé engager l'ensemble des pays afin de limiter la hausse de la température globale moyenne d'ici 2100, à +2°C.
Mais tout dépendra des engagements supplémentaires que les états prendront dans les mois à venir. En effet, à l'heure actuelle, ces engagements conduisent vers une hausse de la température d'environ +3,5°C.
Limiter la hausse des températures, c'est pas le Pérou ?
Selon le parlementaire ornais, à l'ouverture de la conférence, les négociateurs qui se préparent à conduire les négociations tout au long de 2015 affichent un certain optimisme en raison des annonces intervenues cette année : en octobre dernier, l'Union Européenne a ainsi validé son objectif de réduction de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Dans la foulée, les États-Unis et la Chine ont annoncé, au début du mois dernier, un accord qui constitue un premier engagement chinois et qui revoit à la hausse l'ambition affichée jusque-là par les États-Unis. Dans les deux cas, ils s'agit cependant d'engagements a minima qui devront être améliorés si l'on souhaite obtenir un accord efficace à Paris. Il en va de même des promesses faites concernant le Fonds Vert destiné à financer la transition énergétique dans les pays du Sud, qui devra être renforcé.
Le sénateur de l'Orne estime que les éléments d'optimisme ne doivent en outre pas masquer certains risques : des pays, en particulier l'Australie, restent en effet opposés à un accord global. De même, la Russie, acteur important qui a déjà montré par le passé sa capacité à entraver les négociations, est jusqu'à présent restée silencieuse sur ses intentions.
En conclusion, pour Jean-Claude Lenoir : la Conférence de Lima démarre sur fond d'espoir.
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