C'est le "oui mais" d'élus qui s'opposent sans entrer dans le conflit frontal. Les élus Front de Gauche de la Crea saluent l'arrivée du Panorama XXL - qui sera "une réussite" selon Noël Levillain, maire de Tourville-la-Rivière - disent oui à l'Historial Jeanne d'Arc, approuvent également la construction d'un nouveau siège métropolitain pour éviter des locations nombreuses et coûteuses.
Mais c'est aussi le "oui mais" d'élus qui ne donnent pas de chèque en blanc à la majorité socialiste et en rappellent les échecs. Sur le passage en Métropole, d'abord : "Nous avons fermement contesté cette décision autoritaire qui répond à une volonté d'affaiblir la réalité communale."
"Un machin supracommunal"
Sur le bilan de la Crea ensuite : "La communauté d'agglomération rouennaise créée en 2000, étendue en 2010 à 71 communes, n'a pas inversé les tendances négatives qui pèse sur la vie des habitants de notre agglomération" et de citer l'évasion des jeunes ménages actifs, la hausse du chômage ou les inégalités entre les territoires.
Sur la perspective métropolitaine ensuite : contre un "machin supracommunal", Manuel Labbé appelle de ses voeux une "Métropole intercommunale". "Nous redoutons une Métropole qui vampirise les communes alors qu'il faut en maintenir les prérogatives."
Industrie, solidarité, investissement
Les élus Front de Gauche souhaitent que la Métropole se concentre sur trois axes :
- le redéveloppement industriel avec la reconquête "des zones d'activités industrielles en bord de Seine" au moment même où 196 emplois sont supprimés à La Chapelle Darblay à Grand-Couronne.
- Un "Plan Marshall des solidarités" pour éviter que les zones semi-rurales ou que certains quartiers, notamment à Rouen, soient isolés d'un coeur métropolitain qui constituerait une vitrine trompeuse de la réalité.
- L'établissement d'un Plan Prévisionnel d'Investissement : "Chaque grand projet communautaire doit être soumis à une évaluation systématique sous le triptyque utilité-coût-efficacité afin d'utiliser au mieux les ressources financières et humaines de la Métropole à un moment où l'argent public est rare", explique Noël Levillain, qui appelle à hiérarchiser les priorités.
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