Le président français François Hollande en visite au Kazakhstan a appelé vendredi à une "désescalade" dans le conflit ukrainien, au lendemain d'un discours du président russe Vladimir Poutine pointant la responsabilité des Occidentaux dans ce conflit.
"La tension, la pression ne sont jamais des solutions", a souligné le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, plaidant pour une "désescalade" d'abord "verbale" puis "dans les mouvements" militaires en Ukraine.
"Nous devons essayer d'engager () un processus de désescalade, pas d'escalade", a insisté François Hollande. "Je n'ai jamais cessé de chercher le dialogue", a-t-il fait valoir, la France étant selon lui "dans une position qui lui permet de parler aux uns et aux autres" et d'avoir leur "confiance".
Evoquant à demi-mot sa décision de reporter la livraison de deux navires de guerre à la Russie jusqu'au règlement politique de la crise ukrainienne, François Hollande a parlé de "décisions qui permettent d'être écouté, sans faiblesse" et de "positions fermes".
"Nous allons travailler ensemble pour chercher tous les points qui permettront de clarifier et d'engager une désescalade" dont "nous avons besoin, car il y a des risques, toujours, d'une escalade supplémentaire et des menaces sérieuses sur l'économie de l'ensemble de la région", a-t-il encore insisté.
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