"Tout justiciable, explique GDE, doit pouvoir compter sur une justice indépendante et l’impartialité de l’expert judiciaire constitue en particulier une composante essentielle d’un procès équitable. C’est fort de ce principe fondamental du droit français". C'est donc pour cela que GDE a demandé au président du TGI d’Argentan, en charge du contrôle des expertises, la récusation de l’expert nommé le 2§ mai dernier, celui-ci ayant selon l'entreprise "manqué de façon flagrante à son devoir d’objectivité et d’impartialité".
"En effet, poursuit GDE, dans la préparation de ses conclusions, l’expert a choisi d’écarter systématiquement les analyses contradictoires qui démontrent l’absence de pollution, pour ne se fonder exclusivement que sur une unique analyse de mars 2014, non contradictoire et non pertinente". GDE rappelle que cette analyse est "la seule qui présente des teneurs élevées en métaux, qui plus est à un point de prélèvement très en aval du site GDE (station n° 2)."
L'entreprise regrette que l'expert ait ecarté le rapport APAVE du 18 juillet 2014 réalisé dans le cadre d’une analyse contradictoire, "qui établit clairement l’absence d’impact de l’activité de GDE sur les eaux du ruisseau du Plessis. De même, les prélèvements contradictoires des 12 et 13 novembre 20134 (post-exploitation), qui ne révèlent également aucune anomalie, qui n’ont pas été pris en compte."
GDE dénonce "une expertise systématiquement menée à charge", et demande le remplacement de l'expert par un autre, "véritablement impartial et indépendant".
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