Pas vraiment le temps ni, semble-t-il, l'envie de se reposer. Le directeur artistique du festival Les Boréales, Jérôme Rémy, n'a pas sitôt clos cette nouvelle édition qu'il prépare déjà la suivante. "Nous sommes très contents de cette 23e édition, de la fréquentation des animations comme, surtout, de l'atmosphère : tout le monde s'est approprié ces rendez-vous. Certaines animations, même si elles débordaient du cadre purement culturel, ont largement rassemblé", s'est réjoui le grand patron des Boréales.
Mais le succès a son revers de la médaille : "Il nous faudra corriger un certain nombre de choses", contrebalance ainsi Jérôme Rémy. "Il est arrivé cette année que 300 personnes ne puissent pas entrer faute de places suffisantes. Nous allons devoir réinventer des moments, des formats différents, multiplier les événements. On nous demande aussi de discuter davantage d'enjeux de société. Mais il est essentiel pour nous de garder notre ligne de conduite : celui d'un festival qui entretient une relation intime avec son public."
Le bilan de cette édition 2014 devrait être connu à la fermeture des expositions, dont la plupart se terminent au 15 décembre. Mais l'ambition des 50 000 visiteurs, affichée au début du festival, paraît plus que jamais plausible. L'an prochain, les Boréales se tourneront vers le Groenland et le Danemark, en accordant une attention toute particulière aux enjeux du changement climatique. Dès le lendemain de la fin du festival 2015 s'ouvrira à Paris la conférence mondiale sur le climat.
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