Françoise Guégot a tenu à désamorcer d'éventuelles tensions entre les trois candidats à la présidence : "L'élection s'est bien passée. Cela fait plaisir par rapport aux élections d'il y a deux ans. Les trois candidats ont rempli leur contrat, Bruno Le Maire est devenu incontournable et Nicolas Sarkozy a quand même réuni deux militants sur trois derrière lui. Il a une légitimité incontestable pour mettre en place un projet d'alternance."
Même refrain chez Jean-François Bures qui salue une "campagne de bon niveau, où l'on a entendu l'UMP sur le terrain des idées plutôt que sur celui des difficultés internes. L'élection s'est bien passée." L'élu en veut pour preuve la réception par Nicolas Sarkozy ce matin de son challenger malheureux Bruno Le Maire.
Oui à la primaire ouverte au centre ?
Alors que le comité des anciens premiers ministres UMP voulu par Nicolas Sarkozy a déjà du plomb dans l'aile, Françoise Guégot réfute toute tension : "Il y a une envie d'une famille politique en ordre de marche où chacun est respecté. Nicolas Sarkozy s'est engagé à demander leur avis aux militants le plus souvent possible, tout cela va bien se passer." Et la députée d'avertir les "responsables du premier cercle" de l'UMP qui donneraient l'image d'une famille déchirée : "Tout le monde doit prendre la mesure de l'image à donner de notre famille politique. Il faut que les responsables du premier cercle contribuent à cette image !"
Quant aux primaires ouvertes au centre en 2016 pour désigner un candidat unique à l'élection présidentielle de 2017, les deux élus UMP ne se mouillent pas.
Si Françoise Guégot est plus enthousiaste - "Il faut ouvrir ces primaires à ceux qui partagent les mêmes valeurs" - Jean-François Bures est plus réticent : "Ces primaires me plaisent dans le principe mais ce n'est pas une priorité. Il faut d'abord remettre le parti en ordre de marche. Je suis aussi attaché à notre propre identité débarassées des courants. D'accord à l'ouverture au centre, mais cela dépend des modalités. Il ne faut pas une primaire avec la droite et le centre simplement pour des raisons électoralistes, au risque d'exploser en plein vol."
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