La 20e conférence de l'Onu sur le climat s'est ouverte lundi à Lima, quelque 190 délégations du monde entier ayant deux semaines pour poser les jalons d'un pacte mondial pour lutter contre le changement climatique, qui doit être scellé dans un an à Paris.
Les discussions porteront sur les efforts de chaque pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les grandes lignes de l'accord, sa forme juridique et les financements pour aider les pays du Sud dans la lutte contre le réchauffement de la planète, dont la rapidité est inédite.
Environ 10.000 personnes - délégations nationales, ONG, experts - vont participer à ces travaux dans la capitale péruvienne, qui organise pour la première fois une conférence de cette ampleur.
Le constat est désormais largement partagé par la communauté internationale: il y a urgence à agir à une échelle beaucoup plus ambitieuse car les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître (+2,2% par an).
A ce rythme, la planète se dirige vers une hausse des températures d'environ 4°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle, une perspective jugée très dangereuse par les scientifiques.
La deuxième semaine, les pays seront représentés au niveau ministériel dans la perspective de l'adoption de décisions majeures avant la signature d'un accord multilatéral espérée d'ici un an.
Parallèlement à la 20e COP (conférence des parties, membres de la Convention de l'Onu sur le climat), Lima accueillera un Sommet des peuples, où la société civile fera entendre sa voix sur les questions climatiques. Une grande marche dans la capitale péruvienne, et ailleurs dans le monde, est annoncée pour le 10 décembre.
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