L'Académie a tranché : il fallait passer de 51 REP à 45. Six collèges ne sont donc plus labellisés. Parmi eux, le collège Renoir à Grand-Couronne, Branly à Grand-Quevilly et Paul Bert à Fécamp.
Pour Olav Vanaken, de la CGT Education et enseignant à Grand-Quevilly, la décision est injuste : "La situation de nos secteurs ne s'est pas améliorée. Bien au contraire, nos élèves ont besoin de plus de besoins. Ce qui est révoltant, c'est que toutes les écoles qui dépendent du secteur sortent également du REP. Au lieu d'avoir 23 enfants en classe, on pourrait en avoir 29-30. On refuse que les jeunes des milieux défavorisés fassent les frais de cette politique de restriction budgétaire."
Les enseignants venus de Fécamp ajoutent un motif à leur colère : "L'Académie a pris le taux de boursiers et de catégories socio-professionnelles défavorisées pour justifier ces sorties. Mais ils ont étudié ces critères sur un et non pas sur cinq ans. Ils auraient vu que la situation ne s'est pas arrangée", explique cet enseignant, qui ajoute que de nombreux parents ne font pas la demande d'obtention de bourse par méconnaissance de la procédure.
La nouvelle carte des REP devrait être entérinée en janvier prochain. L'intersyndicale se réunit en assemblée générale ce lundi à 15h à la Halle aux Toiles à Rouen.
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