Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, a assuré que l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP était "une mauvaise nouvelle pour la France", mais "une bonne nouvelle pour la gauche".
Lors de l'émission le Grand Rendez-vous (Europe 1, i>TELE, Le Monde), le député a commenté : "cette élection a une apparence: Nicolas Sarkozy mal élu. Mais une réalité : la division sur fond de radicalisation thatcherienne".
"C'est évidemment une mauvaise nouvelle pour la France, vu le programme de Nicolas Sarkozy, mais une bonne nouvelle pour la gauche" car "le temps de tous contre le PS s'achève", selon le député de Paris.
Désormais "c'est l'heure des choix: valeurs contre valeurs, programmes contre programmes". Les Français "ne seront plus dans la situation que nous avons connue pendant deux ans, où il n'y avait personne face au PS".
Il a renouvelé son offre formulée la veille de débat avec Nicolas Sarkozy : "il me semble qu'il est chef de parti, je suis responsable du Parti socialiste et il ne me semblerait pas anormal que nous débattions de l'avenir de la France", notamment parce que "nous allons avoir des élections départementales puis régionales".
Analysant le bon score de Bruno Le Maire ((29,18%), le Premier secrétaire socialiste a averti : "les Gepetto qui ont construit ce Pinocchio vont le voir s'échapper". "Hier soir, on entendait : Le Maire président.? Pas président de l'UMP ! Il était déjà candidat à la présidentielle". Le score du député de l'Eure et ex-ministre est "une très mauvaise nouvelle pour Juppé et Fillon", a tranché le député de Paris. "Voilà un nouveau personnage qu'ils ont voulu instrumentaliser contre Nicolas Sarkozy et qui va faire son petit chemin".
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