Nicolas Sarkozy a été élu président de l'UMP au premier tour avec 64,5% des voix, un score moins élevé qu'attendu, devant Bruno Le Maire (29,18%) et Hervé Mariton (6,32%), a annoncé samedi la présidente de la Haute autorité du parti, Anne Levade.
La participation à ce scrutin électronique s'est élevée à 58,1%, contre 53,29% en 2004 et 54,35% en 2012. M. Sarkozy succède à un triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin qui assurait l'intérim à la tête du parti depuis la démission au printemps de Jean-François Copé.
Les proches de l'ancien chef de l'Etat tablaient encore il y a quelques semaines sur un score supérieur à 80%. Leur objectif avait ensuite été revu à la baisse, avec 70%. En 2004, il avait été élu avec 85% des voix.
M. Sarkozy reprend toutefois les commandes d'un des deux principaux partis de France, avec plus de 260.000 militants. Le parti, fondé en 2002, est endetté à hauteur de 74 millions d'euros.
Le secrétaire général par intérim, Luc Chatel, a salué dans ce scrutin "une nouvelle ère qui s'ouvre pour notre famille politique".
"Souvenez-vous il y a 150 jours, la question de l?existence même de l?UMP était posée () Au terme d'un processus électoral totalement transparent, l'UMP a su organiser un scrutin de manière incontestable", a salué l'ancien ministre.
"C'était très important pour notre famille politique. Ce qui s?est passé ces dernières 24h nous permet de tourner définitivement le dos à ces images terribles de 2012, à ce qui s'était passé", a ajouté M. Chatel.
L'élection du président de l'UMP avait viré au psychodrame en 2012 entre Jean-François Copé et François Fillon, le parti frôlant alors l'implosion.
"C'est aussi important pour la démocratie française car notre pays a besoin d'une force d'opposition crédible et légitime", a conclu M. Chatel.
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