L'Assemblée a voté mardi en seconde lecture la loi sur le découpage des régions lors d'un scrutin nettement plus serré qu'en première lecture, en raison principalement d'un durcissement des écologistes et des centristes qui ont basculé de l'abstention à un vote hostile.
Les députés ont adopté le texte, par 277 voix pour, 253 contre et 30 abstentions, alors qu'à la première lecture, en juillet, ils l'avaient voté par 261 pour, 205 contre et 85 abstentions.
Le projet de loi crée 13 grandes régions métropolitaines, au lieu de 22 actuellement, alors que le Sénat en proposait 15.
Il fusionne l'Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, le Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie, et Midi-Pyrenées avec Languedoc-Roussillon, trois fusions vivement contestées.
Les autres regroupements sont moins polémiques: Poitou-Charentes avec Limousin et Aquitaine, les deux Normandies, Bourgogne et Franche-Comté, Rhône-Alpes avec Auvergne.
Les députés ont refusé d'assouplir, par rapport à la version votée en juillet, le droit d'option permettant à un département de changer de région, très important aux yeux des élus bretons pour "récupérer" la Loire-Atlantique.
Après une tentative de conciliation avec les sénateurs, jeudi, et une ultime navette, l'Assemblée devrait adopter définitivement le texte d'ici la fin de l'année.
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